In Altum

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Gaudium et Spes (GS) : « Dieu est l’auteur du mariage »

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 37)

Année de la foi : les 1000 questions de « Piccolo » à propos du concile Vatican II…

Bonjour In Altum. Aujourd’hui je suis venu vous voir avec des amis. Bonjour, mais qui sont ces amis ?  J’ai fait leur connaissance à la « Manif pour tous ». Très bien. Et vous avez été contents ?  C’était super. Mais vous savez je me pose toujours plein de questions. Et après la manif on s’est dit qu’il fallait réfléchir en profondeur. Je vois. Et vous êtes venu chez moi pour approfondir.  C’est ça. Et comme le Pape nous demande d’étudier le Concile, on s’est demandé si on y trouverait quelque chose sur le … « mariage homosexuel ». A vrai dire le Concile n’en parle pas directement. La question ne se posait même pas tellement il est évident que le mariage concerne un homme et une femme.  Alors le Concile n’a rien à nous dire à ce sujet ? Si, car il a bien parlé du mariage et de la famille. Si vous voulez, je vous propose que l’on fasse ensemble une recherche sur un texte du Concile, intitulé Gaudium et Spes. Vous cherchez des phrases qui vous intéressent et on en parle.  D’accord. Alors prenez ces exemplaires du Concile et commencez à chercher ….  Ca y est, j’ai trouvé quelque chose ! Au n°49 : « L’égale dignité qu’il faut reconnaître à la femme et à l’homme fait clairement apparaître l’unité du mariage ». Donc le concile parle bien d’un homme et d’une femme ! Moi aussi j’ai trouvé, juste au numéro suivant : « Dieu dès l’origine a fait l’être humain homme et femme » Vous avez raison. Cela va tellement de soi. Vous pouvez aussi voir au numéro 52 : il est parlé du rôle du père et du rôle de la mère dans l’éducation.  C’est tellement du bon sens, que je ne vois pas comment on peut aller contre cela. Très bien, mais essayez de chercher si le Concile parle de déformations du mariage. Oui, au n° 47 : « La dignité du mariage est ternie par la polygamie, l’épidémie du divorce, l’amour soi-disant libre, ou d’autres déformations. » Je ne sais pas si c’est la question, mais au n°51 il est dit que « la vie doit donc être sauvegardée dès la conception : l’avortement est un crime abominable. » C’est bien dans le sujet, car toutes les déformations du mariage ne sont pas sans lien avec l’avortement : cela fait partie de la perte du sens du bien et du mal. Est-ce que vous avez trouvé autre chose ?  Oui, là je crois que j’ai trouvé quelque chose qui est en plein dans le sujet. Vas-y. Au n° 52 je vois que « le pouvoir civil doit considérer comme un devoir sacré de reconnaître la véritable nature du mariage et de la famille. » Bravo, tu es dans le mille ! Mais essaye de me dire pourquoi l’Etat a un tel devoir.  Je sais, j’ai trouvé au n°48 : « En vue du bien des époux, des enfants et aussi de la société, ce lien sacré (il s’agit du mariage) échappe à la fantaisie de l’homme. Car Dieu lui-même est l’auteur du mariage » Bravo, je vois que vous êtes très forts. Si Dieu est l’auteur du mariage, on ne peut pas en changer la nature. Mais même d’un point de vue humain, le vrai bien de l’homme exige que l’on garantisse la réalité de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme ouverts au don de la vie.

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