In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Le Père Kentenich (1885-1968) 1/2

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 37)

Un authentique disciple de Marie Enfant naturel, Joseph Kentenich reçoit de sa mère profondément chrétienne, un grand amour pour la Ste Vierge. Très pauvre, elle doit le conduire à l’orphelinat alors qu’il n’a que 9 ans. Avant de le quitter, elle suspend une croix au cou d’une statue de Marie puis la passe au cou de son fils. Cette consécration marquera profondément le petit Joseph. 1904, il entre chez les Pallotins. Jusqu'à son ordination sacerdotale, il traverse une grave crise intellectuelle due à la rencontre avec des idées en cours (modernistes, rationalistes…).   Une question le tourmente : « Existe-t-il une vérité et comment la connaître ? » « J’ai dû livrer le combat qui ébranle aujourdhui le monde occidental jusqu’en ses racines. » Il en sort victorieux en renouvelant sa consécration à Marie et en se livrant, comme elle, sans réserve à Dieu. Désormais, rien ne l’ébranlera plus. 1912. Il est nommé directeur spirituel au séminaire de Vallendar-Schoenstatt. Il remplace en urgence les 2 prêtres chargés de la direction spirituelle qui viennent de démissionner. Les élèves protestent contre le règlement intérieur jugé trop sévère. Le jeune prêtre les conquiert tout de suite en les formant au sens de la liberté et de la responsabilité. « Nous allons apprendre à nous éduquer nous-mêmes sous la protection de Marie, pour devenir des hommes de caractère ferme, libre, sacerdotal. Je me mets à votre entière disposition avec tout ce que je suis et tout ce que j’ai : mon savoir et mon ignorance, ma compétence et mon incompétence mais surtout mon cœur. » 1914. Le père Kentenich fonde l’œuvre de Schoenstatt basée sur l’amour de la Sainte Vierge, la sanctification personnelle à travers les petites actions apparemment banales du quotidien, les événements providentiels permis par Dieu et l’engagement apostolique. Il restaure une petite chapelle et demande à Marie « d’y établir son trône, d’y répandre ses trésors et ses miracles de grâce. » Il est certain que cette modeste chapelle aura un grand rôle dans l’avenir. « N’a-t-on pas souvent vu, au cours de l’histoire, ce qui était petit et sans importance, être la source de grandeur et d’exploit ? » Les pèlerins affluent, les grâces abondent. Plus tard, d’autres chapelles semblables se multiplieront à travers le monde et seront, elles aussi, sources de bénédictions. Marie y est invoquée sous le nom de « Mère Trois fois admirable. » Cette même année beaucoup de jeunes adhérents sont mobilisés. Le Père Kentenich les soutient en leur écrivant des revues spirituelles. Plusieurs mourront en offrant leur vie pour le développement de l’œuvre. Pendant l’entre-deux guerres, le père Kentenich fonde les sœurs de Schoenstatt. 1941, les Nazis voient d’un très mauvais œil l’œuvre de Schoenstatt. Ils arrêtent son fondateur et l’envoient au camp de concentration de Dachau. Il pourrait y échapper en remplissant un formulaire. Il  refuse : « On a besoin de moi à Dachau. » Il s’offre totalement et signe un « chèque en blanc » à la mère de Dieu… (pour la suite, cliquez ici)

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