Ne condamner personne!
Notre carême est déjà bien avancé, pour vous aider à aller davantage encore de l’avant dans vos découvertes de l’amour fraternel, In Altum vous partage cette petite réflexion…
(Texte du Père Descouvremont) Quand lui ne finit pas son travail, je me dis que c’est un paresseux. Quand je ne finis pas mon travail, c'est parce que je suis surchargé. Quand lui parle de quelqu'un, je me dis : « Mais c'est de la médisance. » Quand je parle de quelqu'un, c'est de la critique constructive. Quand lui tient à son opinion, je me dis : « C'est un entêté. » Quand je tiens à mon opinion, c'est de la fermeté ! Quand lui prend du temps à faire quelque chose : « Comme il est lent !» Quand je prends du temps à faire quelque chose, mais j'ai de la méthode, moi, une chose après l'autre ! Quand lui est aimable, il doit avoir une idée derrière la tête. Quand je suis aimable, mais c'est ma nature, c'est moi, ça ! Je suis né aimable et sympathique. Je suis comme ça, moi. J'ai toujours été comme ça! Quand lui est rapide dans son travail, comme il bâcle ! Quand je suis rapide, je me suis "débrouillé" ; j'ai un bon abattage. Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise : il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Quand moi je fais quelque chose sans qu’on me le dise : je prends des initiatives. Quand lui défend ses droits, il fait du mauvais esprit. Quand je défends mes droits, moi j'ai du caractère, je ne me laisse pas mener par le bout du nez. On rit. Mais si on rit, c'est qu'il y a peut-être un fond de vrai … !