In Altum

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Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) 2/2

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 42)

Jean-Marie Vianney est ordonné prêtre le 13 Août 1815. Qui eut alors pensé que ce jeune prêtre au parcours si laborieux  allait devenir le saint patron de tous les curés, un modèle pour les prêtres du monde entier et un père plein de bonté pour la multitude de ceux qui,de son vivant et après sa mort, se confieraient à lui ?  Dix lettres  pour mieux le connaître... A comme Ars, petite bourgade de 200 habitants à 35 km au nord de Lyon. L’abbé Vianney y sera curé pendant 41 ans. En lui confiant cette charge, l’évêque lui dit : « On n’y aime pas beaucoup le Bon Dieu... Vous l’y ferez aimer ». B comme bal : Lucide sur les ravages qu’il cause dans les âmes, le curé d’Ars en est l’adversaire acharné ! Un jour, il va à la rencontre du musicien attendu pour la fête. « Combien gagnes-tu pour faire danser ?...Eh bien, en voilà davantage si tu retournes chez toi ! » C comme confessionnal : Il y passe jusqu’à 17h par jour pour écouter les misères du monde et déverser dans les âmes la miséricorde de Dieu ! A la gare de Lyon, il y a un guichet spécial délivrant des billets aller-retour pour Ars, billets valables 8 jours car il est connu qu’il faut parfois tout ce temps pour pouvoir se confesser au Saint Curé ! D comme dimanche : Quand il parlait à ce sujet dans les premières années à Ars, il en avait les larmes aux yeux car il savait que ses paroissiens travaillaient tous ce jour là… peu à peu, cette mauvaise habitude sera complètement éradiquée d’Ars, pour le grand bonheur des familles et de Dieu ! E comme église : « Rien n’est trop beau pour Dieu ! » ne cesse de répéter l’abbé Vianney qui, s’il vit lui-même dans une grande pauvreté, n’épargne ni sa fatigue ni ses économies pour embellir son église. F comme farine : A la Providence (nom donné à l’orphelinat fondé à Ars par le saint curé), il n’est pas toujours facile de nourrir la soixantaine de filles qui y vivent ! Un jour, il ne reste presque plus de farine. « Priez et faîtes votre pain » dit l’abbé Vianney à Jeanne- Marie Chanay. Celle-ci obéit et constate qu’à mesure qu’elle pétrit la pâte, celle-ci gonfle… jusqu’au moment où le pétrin est plein ! G  comme grâces : On ne compte plus celles qu’on attribue à la prière de l’abbé Vianney, même si ce dernier affirme qu’il s’agit de grâces données par Sainte Philomène, vers qui il dirige ceux qui lui confie des intentions ! H comme honnêteté : A la foire aux bestiaux d’Ambérieux, le seul fait d’être d’Ars est une garantie d’honnêteté ! Preuve que le Saint curé a su faire de ses paroissiens des chrétiens  qui ne le sont pas qu’à l’église mais aussi dans le concret de la vie ! I comme injustice : Certains, jaloux du succès de l’abbé Vianney, font une pétition auprès de l’évêque pour demander son déplacement, alléguant son incapacité et ses soi-disant nombreux défauts... L’apprenant, le curé d’Ars signe lui aussi la pétition. « C’est bien vrai ce qui est écrit là » ! J comme joies : Elles sont nombreuses, pour ce prêtre tout donné à Dieu et aux âmes… Joie de prier devant le tabernacle (« Il est là ! »), de dire la messe, de parler de Dieu à ses paroissiens et aux foules venues d’ailleurs, joie de vivre la charité au quotidien…et enfin, joie de rejoindre son Seigneur, le 4 Août 1859, pour l’aimer et le faire aimer pour les siècles des siècles.

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