In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Etre dans les pas de Jésus et de Marie

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 45)

« Une relation vitale avec la personne de Jésus »

Extraits des paroles du Pape François à Assise, où il s’est rendu en pèlerinage pour la fête de saint François, le 4 octobre. La rencontre de François avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante. Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? La première chose qu’il nous dit : être chrétien c’est une relation vitale avec la Personne de Jésus. D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui. Jésus n’a pas les yeux fermés, mais grand ouverts : un regard qui parle au cœur. Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort. Nous nous adressons à toi, François, et nous te demandons : apprends-nous à rester devant le Crucifié, à nous laisser regarder par Lui, à nous laisser pardonner et recréer par son amour. La deuxième chose que François nous donne en témoignage : celui qui suit le Christ reçoit la véritable paix, celle que Lui seul, et non pas le monde, peut nous donner. Quelle est la paix que François a accueillie et vécue et qu’il nous transmet ? Celle du Christ, passée par le plus grand amour, celui de la Croix. La paix franciscaine n’est pas un sentiment doucereux. Elle n’est pas non plus une espèce d’harmonie panthéiste avec les énergies du cosmos… cela aussi n’est pas franciscain ! La paix de st François est celle du Christ, et la trouve celui qui « prend sur soi » son « joug », c’est-à-dire son commandement : ‘Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés’. On ne peut pas porter ce joug avec orgueil, mais seulement avec douceur et humilité du cœur. Nous nous adressons à toi, François : apprends-nous à être des « instruments de paix ». Le Saint d’Assise témoigne du respect pour tout ce que Dieu a créé,  il témoigne que l’homme est appelé à garder l’homme, que l’homme soit au centre de la création, à la place où Dieu l’a voulu. Je répète avec la force et la douceur de l’amour : respectons la création, ne soyons pas des instruments de destruction ! Respectons tout être humain : que cessent les conflits armés qui ensanglantent la terre, que se taisent les armes et que partout la haine cède la place à l’amour, l’offense au pardon et la discorde à l’union. Écoutons le cri de ceux qui pleurent, souffrent et meurent à cause de la violence, du terrorisme ou de la guerre, en Terre Sainte, en Syrie, au Moyen-Orient, dans le monde entier. Assise le 4 octobre 2013

 Naufrage de Lampedusa

Je ne peux pas ne pas évoquer les nombreuses victimes de cet énième naufrage.  La parole qui me vient en tête est la honte. C’est une honte. Prions Dieu pour qui a perdu la vie ! Prions Dieu pour leurs familles et tous les réfugiés (…) Seule une collaboration déterminée peut permettre d’éviter de telles tragédies". Prions tous en silence. Laissons pleurer notre cœur.

Consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie

Devant l'annonce de l'Ange, la Vierge Marie ne cache pas son étonnement. C'est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l'a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, (…) Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit : fais-moi confiance, n'aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! Aujourd'hui demandons-nous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu'il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu ou est-ce que je m'enferme dans mes sécurités ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ? Pensons à toutes ces fois où nous nous sommes enthousiasmés pour quelque chose, pour une initiative, pour un engagement, mais ensuite, face aux premiers problèmes, nous avons jeté l'éponge. Malheureusement, cela arrive aussi dans les choix fondamentaux, comme celui du mariage. Il est souvent facile de dire « oui », mais ensuite, on n'arrive pas à répéter ce « oui » chaque jour. On ne réussit pas à être fidèles. Suis-je un chrétien "par à-coups", ou suis-je un chrétien toujours ? La culture du provisoire, du relatif pénètre aussi dans la vie de la foi. Dieu nous demande de lui être fidèles, chaque jour, dans les actions quotidiennes et il ajoute que, même si parfois nous ne lui sommes pas fidèles, Lui est toujours fidèle et avec sa miséricorde il ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever, de nous encourager à reprendre la marche, pour revenir à Lui et lui dire notre faiblesse pour qu'il nous donne sa force. Et cela c'est le chemin définitif : toujours avec le Seigneur, même dans nos faiblesses, même dans nos péchés. Ne jamais aller sur la route du provisoire. Invoquons l'intercession de Marie. Octobre, mois des missions, mois du Rosaire Nous pensons aux nombreux missionnaires qui pour apporter l’Evangile ont dépassé des obstacles en tout genre, ont vraiment donné leur vie ; comme le dit Saint Paul à Timothée : « N'aie pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur (…) avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile ». Cela nous concerne tous : chacun dans sa vie de tous les jours, peut rendre témoignage au Christ, par la force de Dieu, la force de la foi. Nous aussi nous avons une foi, très petite, mais forte ! Rendre témoignage à Jésus-Christ, grâce à cette force, être chrétiens par la vie, par notre témoignage ! Et comment puiser cette force ? Nous la puisons à Dieu, dans la prière. La prière est la respiration de la foi : dans un rapport de confiance, dans un rapport d’amour, le dialogue ne peut pas manquer, et la prière est le dialogue de l’âme avec Dieu. (…) C’est aussi le mois du rosaire, et, en ce premier dimanche c’est la tradition de réciter la Supplique à la Vierge Marie du saint Rosaire. Unissons-nous spirituellement à notre Mère, et recevons de ses mains le chapelet : le rosaire est une école de prière, une école de la foi.

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