In Altum

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Sacrements et dons: des chemins de conversion

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 46)

La communion aux choses saintes

Extraits de l’audience du Pape François sur la place Saint Pierre de Rome, le 6 novembre 2013

La communion aux Sacrements Les Sacrements expriment et réalisent une communion effective et profonde entre nous, car en eux nous rencontrons le Christ Sauveur et, à travers Lui, nos frères dans la foi. Chacun de nous en effet, à travers le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie, est incorporé au Christ et uni à toute la communauté des croyants. Ainsi, si d’un côté c’est l’Église qui « fait » les Sacrements, de l’autre, ce sont les sacrements qui « font » l’Église, l’édifient, en engendrant de nouveaux fils, en les ajoutant au peuple saint de Dieu, en renforçant leur appartenance. La communion des charismes Les charismes — un mot un peu difficile — sont les cadeaux que nous offre le Saint-Esprit, aptitudes, possibilités... Des cadeaux offerts non pas pour qu’ils soient cachés, mais pour en faire part aux autres. Si un charisme, en revanche, un de ces cadeaux, sert à s’affirmer soi-même, on peut douter qu’il s’agisse d’un authentique charisme ou qu’il soit fidèlement vécu. "Les païens, en observant les premiers chrétiens, disaient: voyez comme ils s'aiment" Les charismes sont des dispositions, des inspirations et des élans intérieurs, qui naissent dans la conscience et dans l’expérience de personnes précises, qui sont appelées à les mettre au service de la communauté. Nous sommes tous appelés à les respecter en nous et chez les autres, à les accueillir comme des encouragements utiles pour une présence et une œuvre féconde de l’Église. Saint Paul mettait en garde : « N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5,19). N’éteignons pas l’Esprit qui nous offre ces cadeaux, ces aptitudes, ces vertus si belles qui font croître l’Église.  La communion de la charité Les païens, en observant les premiers chrétiens, disaient : mais comme ils s’aiment, comme ils ont de l’affection entre eux ! Ils ne se haïssent pas, ils ne parlent pas mal les uns des autres. Cela est la charité, l’amour de Dieu que le Saint-Esprit met dans notre cœur. Sans l’amour, même les dons les plus extraordinaires sont vains ; cet homme guérit les personnes, il possède cette qualité, cette autre vertu... mais a-t-il l’amour et la charité dans son cœur ? S’il l’a tant mieux, mais s’il ne l’a pas, il ne sert pas à l’Église. Le plus petit de nos gestes d’amour a de bons effets pour tous ! Souvent nous sommes trop secs, indifférents, détachés et, au lieu de transmettre la fraternité, nous transmettons la mauvaise humeur, la froideur, l’égoïsme. Et à présent, je me permets de vous demander un acte de charité : soyez tranquilles, on ne fera pas la quête ! Avant de venir sur la place, je suis allé rendre visite à une petite fille d’un an et demi qui est atteinte d’une maladie très grave. Son papa et sa maman prient, et ils demandent au Seigneur la santé pour cette belle petite fille. Elle s’appelle Noemi. Elle souriait la pauvre ! Nous ne la connaissons pas, mais c’est une petite fille baptisée, c’est l’une d’entre nous, c’est une chrétienne. Faisons un acte d’amour pour elle et, en silence, demandons que le Seigneur l’aide en ce moment et lui donne la santé. Et à présent, tous ensemble, prions la Vierge pour la santé de Noemi. Ave Maria... Merci pour cet acte de charité.

Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés

Extraits de l’audience du Pape François sur la place Saint Pierre de Rome, le 13 novembre 2013 L e baptême                                                               Le baptême est la « porte » de la foi et de la vie chrétienne. Jésus Ressuscité laissa cette consigne aux Apôtres : « Allez dans le monde entier, proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » (Mc 16, 15-16). La mission de l’Église est d’évangéliser et de remettre les péchés à travers le sacrement baptismal. « Je reconnais » Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est un terme solennel qui indique la grande importance de l’objet, c’est-à-dire du Baptême. En effet, en prononçant ces mots, nous affirmons notre véritable identité de fils de Dieu. Le Baptême est, dans un certain sens, la carte d’identité du chrétien, son acte de naissance, et l’acte de naissance de l’Église. Vous connaissez tous le jour où vous êtes nés et vous fêtez votre anniversaire, n’est-ce pas ? Nous fêtons tous notre anniversaire. Je vous pose une question : qui d’entre vous se rappelle de la date de son baptême ? Levez la main : ils sont peu nombreux (et je ne le demande pas aux évêques, pour qu’ils n’aient pas honte...). Mais faisons une chose : aujourd’hui, quand vous rentrez chez vous, demandez quel jour vous avez été baptisés, cherchez, car il s’agit du deuxième anniversaire. Le premier anniversaire est celui de la naissance à la vie et le deuxième anniversaire est celui de la naissance à l’Église. Le sacrement de pénitence                                                                               C’est comme un « deuxième baptême », qui renvoie toujours au premier pour le consolider et le renouveler. Dans ce sens, le jour de notre baptême est le point de départ d’un très beau chemin, un chemin vers Dieu qui dure toute la vie, un chemin de conversion qui est sans cesse soutenu par le sacrement de pénitence. Pensez à cela : quand nous allons nous confesser de nos faiblesses, de nos péchés, nous allons demander le pardon de Jésus, mais nous allons aussi renouveler le baptême avec ce pardon. Et cela est beau, c’est comme fêter le jour du baptême dans chaque confession. La confession n’est pas une séance dans une salle de torture, mais c’est une fête. La confession est pour les baptisés ! Pour garder propre la tunique blanche de notre dignité chrétienne !

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