In Altum

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Bienheureux Karl Leisner (1915-1945) (1/3)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 48)

Un saint d’aujourd’hui pour les jeunes et pour l’Europe...

C’est le dimanche 28 février 1915 que vient au monde Karl, premier enfant de Wilhem  et Amalie Leisner. Son père est trésorier du  tribunal de première instance de la ville  de Rees, en Allemagne. Karl est suivi en 1916 d’un deuxième enfant, encore un  garçon,  Willy. La mère et les deux enfants rejoignent en 1917 le père en Bavière, dans  l’Allgäu, où celui – ci est devenu officier instructeur  suite à sa blessure reçue sur le  front occidental. Maria y naît. En 1918, la famille repart s’installer à Rees. Karl garde  un souvenir  marquant d’une pièce de théâtre où, à cinq ans, il campait le rôle de Saint  Pierre, tenant dans sa main les clés du Royaume. Lorsque Karl a six ans, son père est nommé trésorier du tribunal de grande instance  de Clèves, à 25 km de Rees. C’est là que  naissent Paula et Elisabeth, les dernières  enfants de la famille. En 1926, Karl a 11 ans et entre au Gymnasium, le lycée allemand. C’est là qu’il va  rencontrer l’abbé Walter Vinnenberg, aumônier  du Gymnasium, professeur de sport  et de religion. Le 27 février 1927, le comité des élèves se réunit, Karl est nommé  secrétaire de  la séance. Le compte rendu de cette réunion forme la première page du  premier des vingt – sept cahiers du journal de Karl, qu’il  tiendra jusqu’à sa mort. Le  groupe formé par l’abbé Vinnenberg organise randonnées à vélo ou à pied. Au fur et à  mesure, Karl  devient chroniqueur de son temps ; il devient l’âme de ce groupe de      jeunes et l’abbé Vinnenberg, qui reconnaît en lui des dons de  pédagogue, lui confie de  plus en plus de responsabilités. En 1929, l’abbé Vinnenberg est muté en Westphalie, à  Münster. Karl – qui  continuera à correspondre avec lui durant de longues années –  prend donc la relève à la tête du groupe de jeunes. L’été de la même  année voit une  randonnée sur l’île de Rügen, accomplie par une quinzaine de jeunes du groupe, qui  retrouvent l’abbé Vinnenberg.  Trois ans plus tard, Karl et son frère Willy retrouvent  l’abbé Vinnenberg pour un voyage de 1300 km en Suisse. Karl est  enthousiasmé par  la traversée de l’Allemagne : « Quelle joie de connaître ainsi notre belle Allemagne ! »    Hélas en Suisse, sur une  pente raide près de Suisse, c’est l’accident pour Willy, alors  que les cyclistes ont entamé le voyage du retour. Il est transporté à  l’hôpital de  Schwyz, où il reste entre la vie et la mort. Les cyclistes reprennent la route, la mort  dans l’âme. La nuit, dans la tente, Karl pleure à l’idée que son petit frère puisse mourir  à Schwyz … Ils apprennent enfin, à Mayence, que Willy Leisner est sauvé ! C’est une ardente action de grâce qui monte alors vers le Ciel. Un an auparavant, en 1931, à 16 ans, Karl avait été nommé chef diocésain de la jeunesse catholique. Il crée alors groupes, sessions et camps, et avec ses jeunes, restaure un moulin à vent qui devient leur local. En 1933 – l’année même de l’élection d’Hitler, qui scelle le destin de l’Allemagne et celui de Karl – ce dernier découvre Schönstatt, une œuvre apostolique récente, fondée par le père Kentenich. Karl restera toute sa vie un fidèle Schönnstattien. A la fin de cette même année, durant une retraite, Karl ressent un appel de plus en plus fort vers le sacerdoce. En janvier 1934, Karl passe l’Abitur, où il est reçu avec mention bien, malgré l’hostilité de certains de ses professeurs, nazis convaincus, pour qui Karl est un « activiste catholique », ennemi de l’Etat… (À suivre - Merci à Anne-Françoise!)

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