In Altum

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Mystérieux nombre d’or...

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 48)

Bonjour à tous, et bienvenue sur ma toile ! Après nous être intéressés à la beauté de la création, penchons-nous sur le mystérieux nombre d’or, qui semble à l’origine de la proportion et de l’harmonie dans la nature…

Commençons par le début : au XII e siècle, Fibonacci, mathématicien italien invente une suite de nombres entiers (qui porte son nom) dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Nous avons donc: 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21 etc. Celle-ci est à la base du calcul du nombre d’or que l’on obtient si on divise un des nombres par celui qui le précède immédiatement (Ex : 5/3=1.6). Dans la nature, on retrouve très souvent des nombres de la suite Fibonacci, et les proportions du nombre d’or. Il semblerait même qu’elle marque une prédilection pour celui-ci. On retrouve ce nombre… partout : les nombre d’écailles de l’ananas inscrites sur une même spirale, les pétales des marguerites, les pommes de pins, les cactus etc. La fleur de tournesol par exemple est composée de deux types de spirales superposées comme ci-dessous: on a 34 spirales dans un sens et 21 dans l’autre, soit deux chiffres de la suite. Si on divise 34 par 21, on obtient : le nombre d’or ! Dans la nature, on observe aussi très souvent des spirales dans lesquelles intervient le nombre d’or. La spirale d’or s’inscrit dans un rectangle dont les proportions (rapport de la longueur sur la hauteur) correspondent au nombre d’or (on peut construire une spirale d’or en traçant des quart de cercle dans des rectangles d’or juxtaposés) : Le nombre d’or détermine également les proportions de l’homme, comme par exemple : la hauteur totale du corps humain / la hauteur du nombril la 1ere phalange / la 2eme ou la 2eme/la 3eme la longueur du visage/la largeur du visage la distance entre les pupilles / la distance entre les sourcils Il est également présent dans l’art. Dans l’antiquité on utilisait déjà « la divine proportion ». Il en est de même au moyen âge où les bâtisseurs de cathédrales utilisaient une tige constituée de cinq parties, chacune correspondant à une unité de mesure de l'époque relative au corps humain : la paume, la palme, l'empan, le pied et la coudée. Coudée = pied + empan Pied = empan + palme Empan = palme + paume Beaucoup d’artistes, utilisèrent ces proportions (Comme ici Hergé !). Parmi les œuvres les plus connues, nous pouvons nommer le Parthénon, la pyramide de Keops ou encore… la Joconde ! L’harmonie musicale emploie aussi ce nombre. Ainsi, rien que les rapports d’intervalles entre les notes et dans les mesures correspondent à celui-ci. De grands compositeurs musicaux comme Mozart utilisent également la divine proportion. Attends Jips!? Il y a quelque chose à voir avec Dieu ?

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