In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Pouvoir séducteur et pollinisation...

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 50)

« Le charme d’un désert, c’est qu’il cache une fleur quelque part » (Le Petit Prince). Bonjour à tous et bienvenue sur la toile de l’Agent-Jips ! Notre cher Henri est au travail plus que jamais : les examens arrivent…Et vous, êtes-vous assez peu assidus pour remarquer que les mouches volent à nouveau au plafond et que les fleurs des champs s’épanouissent ?  Le Petit-Prince avait bien fini par le comprendre : les fleurs savent apprivoiser à leur avantage. Ainsi développent-elles beaucoup d’artifices : beauté de  leur robe pour frapper les esprits, odeur de leur parfum qui transporte leur charme, génie de leur forme qui attire le regard ; mais aussi disposition de  leurs pétales laissant envisager un atterrissage facile, sécrétion maximale de cocktail de sucres (nectar) aux heures où les insectes butinent le plus, et  même parfois phares fluorescents dont seuls les  insectes bénéficient : bref, tout pour crier : « Je suis là ! ». Une fois attirés, elle leur donnera tout le  nectar qu’ils voudront. « Quelle prodigalité ! », diriez-vous. Mais détrompez-vous, ceci n’est pas désintéressé! La belle sait très bien qu’elle n’est pas la seule charmeuse et que,  son insecte (parce que chaque fleur a son ou ses prétendants) est probablement passé par une de ses congénères. Résultat ? L’hôte n’arrive pas tout  seul, mais ramène avec lui une panoplie de gamètes mâles : le pollen. Ainsi fécondés, les cellules femelles formeront les précieuses graines. S’est alors  réalisé un brassage génétique aussi extraordinaire qu’essentiel pour les transferts de caractères, comme par exemple celui de résistance à la  sécheresse (d’où le rôle  capital joué par les insectes, en particulier les abeilles*). Mais cela, la coquine ne s’en doute probablement pas : ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit accueillir à pétale ouvert tout hôte prêt à la féconder. Notons,  pour être franc, que toutes ces demoiselles n’ont pas les mêmes atours… Dans ces cas là, on se rattrape comme on peut… quitte à jouer des tours :  incarcération de pollinisateurs dans une chambre à fécondation, imitation d’insecte femelle, systèmes de leviers pour que le pistil (organe femelle se terminant par un renflement gluant) touche le visiteur recouvert de pollen : tous les moyens sont bons ! En bref, ces maîtresses en communication parviennent à rouler dans la fa… heu, dans le pollen, tous ceux qui leur tournent autour. - Super Jips ! On est content d’avoir des fleurs, du miel et des mouches… - Figure-toi, mon cher Henri, qu’aux Etats-Unis, une société chiffre à 3 milliards de dollars par an l'apport pour l'agriculture d’une seule catégorie de pollinisateurs… Si ton prof avait observé une relation entre ces mouches, ces fleurs et lui-même, peut-être aurait-il opté pour l’émerveillement…En effet, comment un être apparemment si « passif » peut faire passer tant d’informations ? Mystère… *Hélicoptère de combat de modèle ultra moderne type poilu de capacité extraordinaire (+ d’info dans un prochain numéro).

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