Une église humble et reconnaissante qui lance un appel à la paix
Aux pieds des détenus de la prison de Rebibbia
François a célébré la Messe de la Cène dans l’église du Notre Père de la prison de Rebibbia. Il y a lavé les pieds de 12 détenus, hommes et femmes et, après la Messe et un temps d’adoration dans le reposoir improvisé, il a béni, embrassé les détenus, leur a imposé les mains, recevant en échange beaucoup d’affection. 300 détenus étaient présents, dont des mères avec leurs enfants. Déjà, Benoît XVI était venu parler avec les prisonniers dans cette périphérie de la société. François nous invite à ne pas juger, pour redonner l’espérance à ceux qui, humainement, en ont peu.
Un nouveau Docteur pour l’Église
En la fête de la Miséricorde, le Pape François a déclaré Docteur de l’Eglise Saint Grégoire de Narek (Xe siècle), arménien très lu et très aimé dans son pays, qui fut la première nation convertie à la Foi catholique, en 301 et qui commémore cette année le centenaire du génocide qui a visé les chrétiens de ce pays en 1915. Saint Grégoire, affirmait à cette occasion le patriarche arménien Nerses Bedros XIX, est à l’origine de la place privilégiée de la Sainte Vierge dans le culte des anciennes Eglises orientales par ses écrits sur « l’extraordinaire dignité et la magnifique beauté de la mère du Verbe Incarné ». « Fléchis le genou pour obtenir ma réconciliation, ô Toi, Mère de Dieu […] Tends-moi la main dans ma chute, ô Temple céleste. Glorifie Ton Fils en Toi : qu’il daigne opérer divinement en moi le miracle du pardon et de la miséricorde, Servante et Mère de Dieu. Que Ton honneur soit exalté par moi, et que mon salut soit manifesté par Toi ! »
Froher Geburtstag, lieber Benedikt XVI !
Ce 16 avril, à l’occasion des 88 ans de son prédécesseur, le Pape François célébrait une Messe à son intention et invitait à prier pour que le Seigneur lui apporte joie et bonheur.Une association bavaroise, en costume traditionnel, a célébré l’anniversaire du Pape émérite, en présence de son frère Georg et du préfet de la Maison pontificale, Mgr Gänswein. Benoît XVI, depuis sa renonciation en 2013, vit retiré au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, cultivant dans la prière sa grande humilité, ainsi que sa non moins grande intelligence.
L’annuaire statistique de l’Eglise est sorti !
On y apprend que le nombre de catholiques dans le monde est passé de 1,115 milliard en 2005 à 1,254 milliard en 2013, soit 139 millions de baptisés de plus dans l’Eglise, ce qui porte la proportion de baptisé de 17,3 à 17,7% de la population mondiale. L’évolution la plus impressionnante concerne l’Afrique : alors que la population a augmenté de2%, la proportion de catholiques a fait un saut de 34% ! De tous les continents, il n’y a que l’Europe où le nombre de catholiques stagne, c’est-à-dire que la proportion diminue… Le nombre des prêtres, religieux et séculiers, est passé de 414 313 à 415 348 de 2012 à 2013 dans le monde, mais avec une baisse des candidats (séculiers et religieux) au sacerdoce, sauf en Afrique, l’espérance de l’Eglise, comme l’appelait Benoît XVI. En revanche, entre 2005 et 2013, le nombre des diacres permanents est passé de 33 000 à 43 000 (dont 97% en Amérique du Nord et en Europe). Quant au nombre de religieux (profès non prêtres), il a augmenté d’1% sur cette même période pour s’établir à 55 000, quoique les évolutions varient du tout au tout de l’Europe, par exemple (- 10%) à l’Asie (+ 30%). Et celui des religieuses, a diminué, de 760 000 à 694 000, avec d’énormes variations : - 15% au plus en Europe, Amérique et Océanie ; + 10% en Afrique ; + 18% en Asie. Invitation pressante a redoubler de ferveur pour prier pour les vocations.
« Assez d’être un laboratoire d’armes de guerre dévastatrices ! »
Après les violents bombardements qui ont frappé Alep à Pâques (le 12 avril chez les orthodoxes), les évêques d'Alep en appellent à la conscience de tous les hommes : « Est-ce la Résurrection du Sauveur ou l’enterrement de ses disciples ? Au milieu de la semaine sainte et de Pâques, notre ville ainsi que nos fidèles ont souffert douleur et tristesse et dépression profonde, dans la nuit où nos quartiers ont été bombardés par des grenades propulsées par des fusées. Nous n’avions jamais vu ni entendu pareille destruction auparavant ! Nous sommes allés et avons vu, nous avons pleuré : des corps ont été retirés des décombres, des restes collés sur les murs et le sang qui mouillait le sol de la patrie ! […] Du profond de notre douleur et de notre chagrin, nous appelons les gens de conscience, s’il en existe encore, pour nous entendre : Assez de désolation et de destruction ! Assez d’être un laboratoire d’armes de guerre dévastatrices ! Nous sommes fatigués ! Verrouillez les portes des armements et des munitions, arrêtez la fourniture des instruments de mort ! Nous sommes fatigués ! […] Quant à nous, nous aimons vivre en paix, comme des citoyens honnêtes avec les autres citoyens de ce pays. Nous ne craignons pas le témoignage, mais nous refusons de mourir pour un prix très suspect et sinistre. […] Pitié pour nos martyrs et guérison pour nos patients et tranquillité dans les âmes de nos enfants, la sécurité et la paix pour tous nos citoyens. »