La présence de l'amour de Jésus
L'Esprit Saint donne la force de témoigner jusqu'au martyre
Jésus annonce aux disciples l'Esprit Saint : « Moi j'ai tant de choses à vous dire, mais en ce moment vous n'êtes pas capables d'en porter le poids mais quand viendra l'Esprit de vérité, il vous guidera vers toute la vérité ». Le Seigneur parle du futur, de la Croix qui nous attend, et nous parle de l'Esprit qui nous prépare à donner le témoignage chrétien. Donc il parle du scandale des persécutions, le scandale de la Croix. Ainsi, Jésus prépare les disciples pour qu'ils ne se scandalisent pas de la Croix du Christ. Aujourd'hui nous sommes les témoins de ceux qui tuent les chrétiens au nom de Dieu, parce qu'ils sont mécréants, selon eux. Ceci est la Croix du Christ "Ce que j'ai subi, dit Jésus, vous le subirez aussi : les persécutions, les tribulations, mais s'il vous plait ne vous scandalisez pas, ce sera l'Esprit qui vous guidera et vous fera comprendre. Je me souviens de ces fidèles, qui ont été égorgés sur la plage parce qu'ils étaient chrétiens. Ces fidèles, par la force que nous a donnée l'Esprit Saint, ne se sont pas scandalisés. Ils sont morts avec le nom de Jésus sur les lèvres. C'est la force de l'Esprit. Ceci est vraiment le martyre, le témoignage suprême. Mais c'est aussi le témoignage de chaque jour, le témoignage de rendre présent la fécondité de la Pâque qui nous a donné l'Esprit Saint, qui nous guide vers la vérité pleine, entière, et nous fait reconnaître ce que Jésus nous dit. Un chrétien qui ne prend pas au sérieux cette dimension "martyrielle" de la vie n'a pas encore compris la voie que Jésus nous a enseignée : une voie "martyrielle" de chaque jour, une voie "martyrielle" pour défendre les droits des personnes, une voie "martyrielle" pour défendre les enfants : papa, maman qui défendent leur famille, une voie "martyrielle" de tant de malades qui souffrent par amour de Jésus. Nous tous avons la possibilité de porter cette fécondité pascale sur cette voie "martyrielle" sans nous scandaliser. Demandons au Seigneur la grâce de recevoir l'Esprit Saint qui nous fera nous souvenir des actes de Jésus, qui nous guidera vers la vérité toute entière et nous préparera chaque jour à rendre ce témoignage, à donner ce petit martyre ou un grand martyre, selon la volonté du Seigneur. (11 mai 2015)
Les critères du vrai amour
Jésus demande de demeurez dans son amour. Il y a deux critères qui nous aideront à distinguer le vrai amour du faux. Le premier est que l’amour est plus une question de faits que de paroles : Ce n’est pas un amour de fantaisie, des histoires qui nous font battre un peu le cœur, mais sans plus. Jésus avait averti, ce ne sont pas ceux qui disent “Seigneur, Seigneur” qui entreront dans le Règne des Cieux, mais ceux qui ont fait la volonté de son Père, qui ont observé ses commandements. Le vrai amour est concret, il est constant, il n’est pas un simple enthousiasme. Il est aussi parfois un amour douloureux : pensons à l’amour de Jésus portant la croix. Le second critère de l’amour, c’est qu’il se communique, il ne reste pas isolé. L’amour donne de soi-même et reçoit… Il ne peut pas s’isoler. S’il est isolé, ce n’est pas de l’amour. C’est une forme spiritualiste d’égoïsme de rester enfermé sur soi-même, cherchant son propre profit. Rester dans l’amour de Jésus signifie dialoguer aussi bien avec le Seigneur qu’avec nos frères. C’est si simple. L’égoïsme, notre propre intérêt, nous attire pour ne pas faire et ne pas communiquer. » Que le Seigneur nous donne la grâce de la joie, celle que le monde ne peut pas donner. (7 mai 2015)
Les chrétiens ne doivent pas vivre dans la peur et la tristesse
La peur est une attitude qui nous fait mal. Elle nous affaiblit, nous rabaisse. Elle nous paralyse. Une personne qui a peur ne sait pas quoi faire. Elle est centrée sur elle-même, afin qu'il ne lui arrive rien de mal. La peur te porte à un égocentrisme égoïste et te paralyse (...). Un chrétien peureux est une personne qui n'a pas compris ce qu'est le message de Jésus. La peur n'est pas une attitude chrétienne. C'est une attitude, nous pouvons dire, d'une âme incarcérée, sans liberté, qui n'a pas la liberté de regarder devant, de créer quelque chose, de faire le bien... Et ceci est un vice. Et la peur fait mal. « Il ne faut pas avoir peur, et demander la grâce du courage de l'Esprit Saint qui nous envoie (...). Il y a des communautés peureuses, qui vont toujours vers la sécurité. Il semble que sur la porte d'entrée ils ont écrit "interdit". Tout est interdit par peur. La peur doit être distinguée de la « crainte de Dieu », qui est la crainte de l'adoration devant le Seigneur, et la crainte de Dieu est une vertu. Mais la crainte de Dieu ne rabaisse pas, n'affaiblit pas, ne paralyse pas : elle porte en avant, vers la mission que donne le Seigneur. La joie. "Personne ne pourra vous enlever votre joie", dit Jésus. Et dans les moments les plus tristes, dans les moments de douleur, la joie devient paix. Au contraire, un divertissement dans le moment de la douleur devient obscurité et tristesse. Un chrétien qui continuellement vit dans la tristesse n'est pas un chrétien. C'est un chrétien qui, dans le moment des épreuves, des maladies, de tant de difficultés, perd la paix, quelque chose lui manque. La joie chrétienne n'est pas une simple distraction, ce n'est pas une joie passagère. C’est un don de l'Esprit Saint. C'est avoir le cœur toujours joyeux parce que le Seigneur a vaincu, le Seigneur règne, le Seigneur est à la droite du Père, le Seigneur m'a regardé, et m'a envoyé, et m'a donné sa grâce et m'a fait fils du Père. C'est cela, la joie chrétienne. Un chrétien vit dans la joie. Aussi, une communauté sans joie, c'est une communauté malade, peut-être que ce sera une communauté divertissante, mais malade de mondanité. Parce qu'elle n'a pas la joie de Jésus-Christ. « Élève-nous, Seigneur, vers le Christ assis à la droite du Père, élève notre esprit. Ôte-nous toute peur, et donne-nous la joie et la paix». (15 mai 2015)