Dieu, la Création, la Paix
L'encyclique Laudato si ou l'urgence de l'écologie
Le jeudi 18 juin dernier, a été publiée la première encyclique entièrement rédigée par le Pape François sur le thème de la préservation de la Création. Intitulé Laudato si en référence aux premiers mots italiens du Cantique des créatures de saint François d'Assise, ce document magistériel important est la première encyclique entièrement consacrée à la question de l'écologie. Le Pape, dans le sillage de ses prédécesseurs, y exprime sa préoccupation devant les manques de respect de la Création et les dangers que l'Humanité encoure en exploitant les ressources naturelles de manière irresponsable. Dès sa parution, l'encyclique Laudato si a suscité l'enthousiasme des croyants comme des non-croyants. Parmi les personnalités religieuses qui ont exprimé publiquement leur contentement, on peut noter tout particulièrement le Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomeos Ier, très impliqué dans la sauvegarde écologique de la planète. Plusieurs autorités politiques ont elles-aussi invité à lire la nouvelle encyclique. En publiant ce nouveau document, le Saint Père espère qu'il inspirera les décisions qui seront prises lors de la prochaine conférence mondiale sur les changements climatiques qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain, sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies. En tant que cardinal-archevêque de Buenos Aires, Jorge-Maria Bergoglio avait déjà été sensibilisé aux questions écologiques et avait lutté contre la déforestation sauvage de l'Amazonie. En tant que Pape, il lance un appel au monde entier qui fera date. En cela, il se montre proche de son saint patron François d'Assise, grand admirateur et chantre de la Création. Puisse l'appel du Pape François être entendu par tous. Pour lire l'article sur Laudato si, cliquez ici
« Dieu ou rien » : un livre événement
« Dieu ou rien » : tel est le titre du livre d'entretien publié par le cardinal Robert Sarah il y a quelques mois et qui défraie la chronique. Répondant aux questions du journaliste Nicolas Diat, le prélat guinéen y évoque son parcours atypique, du village de son enfance qui a vu naître sa vocation jusqu'à Rome, ou il exerce aujourd'hui des fonctions importantes au service de l’Église universelle. Entre autres sujets abordés, Robert Sarah évoque sa profonde admiration pour Saint Jean Paul II qu'il a rencontré à Rome lorsqu'il était jeune évêque de Conakry, mais aussi celle qu'il porte à Benoît XVI, dont il fut un proche collaborateur pendant ses années de pontificat. En parcourant les pages de ce livre passionnant, le lecteur ne tardera pas à découvrir le message fondamental que le cardinal Sarah veut lui adresser : en refusant Dieu, l'homme va à sa perte ; Dieu seul assure le bonheur de l'homme. Cette conviction, Robert Sarah la porte indéfectiblement en lui et la transmet de façon contagieuse dans ces entretiens. Sans craindre le « qu’en dira-t-on », il s'exprime des plus clairement pour soutenir les Français impliqués pour la défense de la famille et le mariage au sein du mouvement de La Manif Pour Tous. « Par "Dieu ou rien", confiait le Cardinal Sarah à l'agence de presse Zénit (9 avril 2015), je voudrais parvenir à replacer Dieu au centre de nos pensées, au centre de notre agir, au centre de notre vie, à la seule place qu'il doit occuper ». Et Robert Sarah de conclure : « sans Dieu, l'humanité est perdue : l'homme ne sait plus qui il est ni où il va ». Merci au cardinal Sarah de nous avoir rappelé ces vérités essentielles.
Voyage du Pape en Bosnie pour la paix
C'est d'une visite éclair dont le Saint Père a gratifié les Balkans en se rendant le samedi 6 juin dernier à Sarajevo. Dans cette ville, symbole de la coexistence en Bosnie-Herzégovine des Catholiques (14 %de la population), Orthodoxes (38%) et Musulmans (45%), le Pape a rencontré les autorités civiles et religieuses mais aussi des jeunes chrétiens, des prêtres et religieux(ses) ou encore des membres d'autres confessions chrétiennes. Parmi les événements marquants de cette journée très dense, le Saint Père a célébré la messe dans un stade de football aménagé pour l'occasion, et a exhorté les fidèles a vivre la phrase de Jésus choisie comme thème de son voyage : « la paix soit avec vous ». Par sa visite à ce pays blessé par les guerres fratricides, le Saint Père espère avoir œuvré pour la paix entre les Croates, les Serbes et les Bosniaques et, à travers eux, entre les croyants des trois religions monothéistes.
Le retour aux sources du Pape François
En se rendant à Turin les 21 et 22 juin derniers, le Pape a renoué avec ses lointaines racines italiennes, se définissant lui-même à l'occasion comme un « petit-fils » du Piémont. La venue du Saint-Père dans la grande ville industrielle était tout d'abord motivée par l'ostension extraordinaire du Saint-Suaire dans sa cathédrale. Après avoir vénéré cette relique insigne de la Passion, le Pape François a célébré la messe en plein air devant une foule compacte de quelques 100 000 fidèles. Au programme de ce voyage apostolique, le Pape a aussi rencontré des représentants du monde du travail puis une foule enthousiaste de jeunes catholiques. Enfin, le Saint Père a rencontré des membres de sa famille demeurés en Italie, consommant ainsi le « retour au sources » que fut ce voyage pontifical.