In Altum

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Ferrero tel que vous ne l’avez encore jamais goûté !

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 69)

En cette période faste de l’année pour les amateurs de chocolat, In Altum revient sur les dessous d’une aventure commerciale exceptionnelle.

Ferrero ne finira jamais de nous étonner ! Nous avons tous en mémoire, surtout à cette période de l’année, la dégustation d’une douceur ayant sur son emballage le nom de « Ferrero ». Nutella, Kinder Bueno, Kinder surprise, Tic-tac, Mon chéri… Autant de marques qui nous renvoient toutes à l’entreprise familiale Ferrero née à Albe, en Italie. L’origine de cette entreprise remonte à l’après-guerre (1946) lorsque le chocolatier-pâtissier Pietro Ferrero décida de révolutionner le goûter des enfants. En effet, alors que le chocolat est une denrée rare et coûteuse, l’artisan a l’idée de remplacer la fève de cacao par les noisettes de sa région et c’est ainsi que nait le « Giandujot » : une préparation à la noisette et au lait avec une pointe de cacao. Appuyé par son frère, ils vont améliorer la recette qui deviendra « la Nutella » comme on dit en Italie. Qu’on soit amateur ou non des friandises Ferrero, on ne peut que trouver remarquable la popularité de cette enseigne à travers le monde. En 1950, l’entreprise s’implanta en France (aux alentours de Rouen). Aujourd’hui cette même usine est la première usine mondiale de production de Nutella (elle produit aussi des Kinder Bueno). Cette description succincte des débuts de l’entreprise Ferrero et de ses produits cache en réalité une dimension importante et peu connue du grand public. En effet, Ferrero connut un essor considérable lorsque Michele Ferrero, fils de Pietro, pris les commandes du groupe. En 1996, lors du 50ème anniversaire de la fondation de l’entreprise, il déclara : «  le succès de Ferrero, nous le devons à Notre-Dame de Lourdes. Sans elle, cela n’aurait pas été possible ». Michele Ferrero était un catholique pratiquant qui se rendait régulièrement en pèlerinage à Lourdes, en compagnie des cadres supérieurs de la société. Des visites au sanctuaire étaient également organisées pour les employés. En plus, et comme pour montrer son attachement à la Sainte Vierge, une statue de Notre Dame de Lourdes est présente dans chacune des usines à travers le monde. En lien avec sa foi, Michele se souciait aussi de la réussite de son entreprise dans une perspective vraiment humaine : « Ma seule préoccupation, avait-il déclaré au quotidien La Stampa en juin 2006, est que la société soit de plus en plus solide et forte afin de s’assurer que tout le monde travaille dans un endroit sûr. » Les convictions de Michele sont encore présentes dans l’entreprise et transparaissent notamment dans sa devise : « Travailler, créer, donner ». Cette devise est mise en œuvre par l’entreprise en améliorant les conditions de vie des populations des pays en développement, avec une attention particulière portée aux enfants (promotion des droits de l’enfant etc.). En fin de compte, que le goût des produits Ferrero soit dû au talent de ses fondateurs, cela ne fait aucun doute. Pour autant, étant donné ce que nous avons rappelé, il nous faut ajouter que la Sainte Vierge doit aussi y avoir sa part de responsabilité… Aussi, chers lecteurs, le défi qui vous est lancé est d’avoir une pensée pour la très Sainte Vierge Marie à chaque fois que vous dégusterez un « Ferrero ».Vous comprenez qu’on puisse être religieux et apprécier Ferrero pour des motifs tout spirituels !

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