In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

En route vers Cracovie ! J-146 avant l’ouverture des JMJ ! (1)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 71)

Il est temps de se préparer, matériellement bien sûr, mais aussi spirituellement !

Chaque mois, jusqu’à l’été, la rédaction d’In Altum vous propose une réflexion sur les œuvres de miséricorde, à travers la Parole de Dieu, l’enseignement de l’Eglise et la vie des saints. Pour commencer notre série de réflexions : la prière ! C’est en effet l’œuvre de miséricorde par excellence ! Partons de la Parole de Dieu : « L’un des malfaiteurs suspendus en croix injuriait Jésus : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »  Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Cette parole du bon larron et la réponse de Jésus sont un bel exemple de prière, même si on ne pense pas spontanément à cet exemple lorsque l’on parle de la prière. En effet, Jésus se laisse toucher par la confiance et la repentance de cet homme. La force de la prière ne vient pas du nombre de paroles que l’on peut aligner en un temps le plus bref possible, surtout si l’on ne pense pas à ce que l’on dit. Elle vient de l’ouverture du cœur, comme ici celle du larron qui, devant l’injustice faite à Jésus, ouvre son cœur, se reconnaît pécheur et mendie la grâce du salut que le Christ lui accorde. La force de la prière peut être illustrée par le témoignage suivant, raconté par le curé d’Ars : Une dame avait perdu son mari, homme irréligieux, qui avait fini sa vie par le suicide. Elle rencontre le saint curé et avant même qu'elle eût pu lui dire un mot, le saint lui murmura à l'oreille : « Il est sauvé... », dit-il. La pauvre femme fit un geste de la tête qui voulait dire : Oh ! Ce n'est pas possible. Alors, d'un ton affirmatif encore : « Je vous dis qu'il est sauvé, qu'il est en purgatoire et qu'il faut prier pour lui... Entre le parapet du pont et l'eau, il a eu le temps de faire un acte de repentir. C'est la très Sainte Vierge qui a obtenu sa grâce. Rappelez-vous le mois de Marie élevé dans votre chambre. Votre époux irréligieux ne s'y est point opposé ; il s'est même parfois uni à votre prière... Cela lui a mérité un suprême pardon. » La prière est une œuvre de miséricorde d’abord parce qu’elle nous invite à nous unir à Dieu, à reconnaître notre misère devant sa sainteté et, par là, à accueillir la grâce du salut qu’Il veut nous donner. C’est la miséricorde envers nous-mêmes. Mais cela ne s’arrête pas là. Celui qui prie porte devant le Seigneur la misère de ses frères, il intercède pour eux devant la face du Seigneur, afin que sa bienveillance et sa tendresse se manifeste à eux. Prier pour les autres, c’est donc sortir de soi-même, avoir le soucis de son prochain, ouvrir son cœur aux dimensions du monde et reconnaître que, ultimement, nous attendons toute bonté de Dieu. Ce qui ne signifie pas ne rien faire. La contemplation ouvre à l’action. C’est précisément parce que le chrétien est un homme de prière qu’il sera en toute vérité un véritable apôtre. La prière l’uni au Seigneur, lui donnant force et discernement pour une action évangélique. Le salut et la sanctification des âmes sont l'œuvre de la grâce Rédemptrice de Jésus Christ : c'est elle que nous demandons dans la prière. Ne limitons pas celle-ci à nos seules personnes mais étendons-la aux besoins de toute l'Église, de nos pays, de nos familles. Comment prier ? La prière peut-être personnelle : il faut savoir prendre du temps pour le Seigneur, lui accorder la première place dans notre cœur. Mais la prière est aussi liturgique : la participation à la messe, à l’office divin, est possible pour tous ! Elle nous unis à tous les membres de l’Eglise, pour porter dans le Christ et avec lui toutes les intentions de l’Eglise et du monde. Pour achever ces quelques mots, un petit conseil : ne  prolongez pas vos activités, même bonnes et méritoires, en écourtant votre prière ! Dieu premier servi !  Le mois prochain : nourrir les affamés.

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