J –24 avant l’ouverture des JMJ ! (5)
Avant l’ouverture des JMJ ! Il est temps de se préparer, matériellement bien sûr, mais aussi spirituellement !
Chaque mois, jusqu’à l’été, la rédaction d’In Altum vous propose une réflexion sur les œuvres de miséricorde, à travers la Parole de Dieu, l’enseignement de l’Eglise et la vie des saints.
Le pardon
A quelques semaines du début des JMJ, nous vous proposons, pour exercer au quotidien l’œuvre de miséricorde par excellence en cette année jubilaire de la Miséricorde : d’approfondir le pardon. Laissons-nous guider par certains extraits des audiences du pape François sur ce thème du pardon. « La famille est une grande école d’entraînement au don et au pardon réciproque sans lesquels aucun amour ne peut durer longtemps. Sans se donner et sans se pardonner, l’amour ne reste pas, il ne dure pas. Dans la prière qu’Il nous a lui-même enseignée — c’est-à-dire le Notre Père — Jésus nous fait demander au Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Et à la fin, il commente : « Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes ». On ne peut vivre sans se pardonner, ou tout au moins on ne peut vivre bien, en particulier en famille. Un secret simple pour guérir les blessures et pour éliminer les accusations : ne pas laisser la journée prendre fin sans se demander pardon, sans faire la paix entre époux et épouse, entre parents et enfants, entre frères et sœurs... Entre belle-fille et belle-mère ! Si nous apprenons à nous demander immédiatement pardon et à nous donner le pardon réciproque, les blessures guérissent… Si nous apprenons à vivre ainsi en famille, nous le faisons également en dehors, partout où nous nous trouvons. De nombreuses personnes pensent que c’est une exagération et sont sceptiques : ce sont de belles paroles, mais il est impossible de les mettre en pratique. Mais grâce à Dieu, il n’en est rien. En effet, c’est précisément en recevant le pardon de Dieu que, à notre tour, nous sommes capables de pardon envers les autres. Pour cela, Jésus nous fait répéter ces paroles chaque fois que nous récitons la prière du Notre-Père, c’est-à-dire chaque jour. Et il est indispensable que, dans une société parfois impitoyable, il y ait des lieux, comme la famille, où l’on peut apprendre à se pardonner les uns les autres. Combien de fois ai-je entendu : « Père, je n’arrive pas à pardonner mon voisin, mon collègue de travail, ma voisine, ma belle-mère, ma belle-sœur ». Nous avons tous entendu cela : « Je n’arrive pas à pardonner ». Mais comment peut-on demander à Dieu de nous pardonner, si ensuite nous ne sommes pas capables de pardonner ? Et pardonner est une grande chose, pourtant, ce n’est pas facile, de pardonner, parce que notre cœur est pauvre et qu’il ne peut pas y réussir avec ses seules forces. Mais si nous nous ouvrons pour accueillir la miséricorde de Dieu pour nous, nous devenons à notre tour capable de pardon. Aussi, la miséricorde et le pardon ne doivent pas demeurer de vaines paroles, mais se réaliser dans la vie quotidienne. Aimer et pardonner sont le signe concret et visible que la foi a transformé nos cœurs et nous permet d’exprimer en nous la vie même de Dieu. Aimer et pardonner comme Dieu aime et pardonne. » Le temps des vacances où l’on se retrouve en famille est bien propice pour vivre le pardon chaque jour entre parents-enfants, entre frères et sœurs pour ensuite le vivre au quotidien le restant de l’année dans nos milieux de vie, au travail, à l’université, à l’école… Pour mieux approfondir ce thème du pardon, la session d’été à Sens du 16 au 18 juillet prochain nous permettra de découvrir le témoignage de deux grands témoins : Marc Fromager et Fouad Hassoun. A suivre… !