In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Au fond des ravins tu fais jaillir des sources

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 76)

Il arrive que l’on passe à côté de bien des énigmes sans s’en rendre compte, en se disant : « Ca coule de source ! » Oui mais, la source, d’où vient-elle ?

Comment se fait-il qu’au plus fort de l’été, une telle quantité d’eau sorte comme par enchantement de la terre ?

Bonjour à tous et bienvenue sur la toile de Jips, toujours en poste au dessus du bureau, ou plutôt du portable (hem !) de Henry de Tout, regardant actuellement les photos de ses vacances dans les Alpes, sans se poser de questions. Non non, tout est normal ! Si on se paye des vacances, c’est bien pour déconnecter les neurones non ? Alors mon cher Henri, bienvenue dans le règne animal, ou plutôt végétal ! J’espère toutefois que, pour ta part, tu arriveras à dépasser ta flémingite aigüe, tu parviendras à l’effort suprême de lire cet article, et tu retrouveras la joie de l‘émerveillement… Il arrive que l’on passe à côté de bien des énigmes sans s’en rendre compte, en se disant : « Ca coule de source ! » Oui mais, la source, d’où vient-elle ? Comment se fait-il qu’au plus fort de l’été, une telle quantité d’eau sorte comme par enchantement de la terre ? L’enchantement, on y a longtemps cru. Ainsi, nymphes et dryades, serpents et esprits mauvais étaient sensés hanter ces effluves. Mais non, ces résurgences ont bel et bien une origine scientifiquement démontrable. Inutile de rentrer dans des détails qui pourraient nous noyer… Vous savez au moins que l’eau monte par évaporation et retombe sous forme de pluie, neige etc. ? Eh bien, dites-vous que selon la nature du sol, l’eau met plus ou moins de temps à s’infiltrer en descendant et appuie régulièrement sur la réserve à l’origine de la source en assurant à la fois la régularité et l’approvisionnement. Dans les roches plus compactes et plus perméables, l’eau est contenue dans les failles géologiques et dans les fissures, s’écoulant goutte à goutte ou carrément en rivières souterraines. Ceci donne lieu à des spectacles féeriques de formes, lumières et fontaines, bref un Versailles… sous nos pieds ! Il nous reste cependant bien des énigmes à résoudre. Ainsi, les explorations de la fosse d’Yonne, avec son débit de 311 litres seconde, a été explorée jusqu’à 370 mètres de l’ouverture, sans qu’on puisse en atteindre le fond. Il en est de même pour la fontaine de Vaucluse (20 000 L/seconde) dont le point le plus bas a été atteint par un robot à… -318 mètres (photo) ! Ces cavités sont particulièrement difficiles à explorer, non seulement du fait de l’autonomie en air qu’elles réclament, mais aussi par leurs syphons, remontées et redescente du cours qui obligent les plongeurs à des paliers de décompression. A présent, parlons château d’eau. Si si, le Bon Dieu a pensé aussi à cela en plaçant de « petites » montagnes par ci par là afin que les gros nuages buttent sur elles et crèvent sous le choc. L’eau déversée s’emmagasine alors dans ces gigantesques réserves, sous terre ou sous forme de glace, et se déverse avec la pression acquise du fait de l’altitude. Ainsi les Alpes assurent 31 % des débits annuels dans le bassin du Rhin, même si elles ne constituent que 11 pour cent de la superficie émergée du bassin. Il faut que je vous laisse, j’ai une autre communication… Mais ne soyez pas blasés par ce qui vous semble normal et… naturel ! A+ sur la toile de Jips,

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