Les J.M.J. comme si vous y étiez…
Antoine, un jeune pèlerin parti avec les Domini, vous fait vivre les J.M.J. de Cracovie au jour le jour...
Samedi 23 juillet : Arrivée des 160 jmjistes de toute la France à Sélestat. Nous débutons par une messe pour entrer dans l’esprit de ces JMJ sous le patronage de saint Jean-Paul II, apôtre de la Miséricorde. Nous faisons ensuite la connaissance des membres de notre chapitre avec qui nous serons chargés d’un service : monter les tentes, préparer les repas ou faire la vaisselle… Nous concluons la soirée par une procession mariale au cours de laquelle chacun est invité à tirer une intention de prière laissée par les généreux bienfaiteurs qui nous ont permis de partir en Pologne : nul doute qu’ils soient désormais exaucés ! Dimanche 24 juillet : Lever pour 2h00 du matin. A moitié endormis, nous montons dans un des trois cars en attendant ceux qui dorment encore (= les retardataires !)… Programme du jour : 1170 km et 17h de route. Nous commençons par finir notre nuit avant de découvrir l’histoire de la Pologne catholique […]. Notre messe dominicale a lieu sur une aire d’autoroute (polonaise, bien entendu). En fin de soirée, nous arrivons à notre lieu d’hébergement à Czestochowa, dans une école laïque où chaque salle de classe arbore fièrement son crucifix : on est loin de la laïcité à la française. Lundi 25 juillet : Nous partons à pied en pèlerinage au sanctuaire de Czestochowa où nous passons la journée : chapelet, passage de la Porte Sainte, dévotion personnelle devant l’icône de Jasna Gora, messe, visite du sanctuaire… Nous terminons la journée par une veillée qui nous permet de découvrir les 16 saints polonais patrons de nos 16 chapitres. Trois jeunes de notre groupe viennent ensuite témoigner de leur vie de prière au cœur de leur travail, de leurs études… Comment aller à contre-courant dans le monde d’aujourd’hui ? Mardi 26 juillet : Arrivée à Cracovie, ville des JMJ. Grâce à Internet, nous apprenons en direct le nouvel attentat qui touche la France : le Père Jacques Hamel devient le premier martyr français du XXIème siècle, requiescat in pace ! Après l’installation au camping, nous recevons le kit des JMJ dont un poncho qui nous sera bien utile. C’est alors l’heure de partir au campus de Blonia pour la messe d’ouverture avec le cardinal Dziwisz. Le trajet s’effectue en partie en bus et en tramway où nous nous entassons, serrés comme des sardines : c’est aussi l’occasion pour les chauffeurs polonais de découvrir notre répertoire de chants ! En arrivant à la plaine du Blonia, nous nous dirigeons vers notre emplacement : le carré B3. L’ambiance des JMJ est au rendez-vous et la foule est aussi importante qu’aux manifs pour tous (selon les chiffres des organisateurs bien sûr!). Mercredi 27 juillet : Direction le sanctuaire de la Miséricorde où Jésus Miséricordieux apparut à Ste Faustine. Premier arrêt dans une basilique en l’honneur de St Jean-Paul II où nous pouvons vénérer la soutane blanche et rouge portée par le Pape le 13 mai 1981 lors de son attentat. En entrant ensuite dans la basilique de la Miséricorde, nous passons à nouveau une Porte Sainte : cette fois-ci nous pouvons offrir l’indulgence plénière pour une âme du purgatoire. A 15h, heure de la Miséricorde, nous récitons sur place le chapelet de la Miséricorde avant la célébration de la messe. Nous rentrons ensuite pour Cracovie, où vient d’arriver le Saint Père. C’est l’heure du Festival de la Jeunesse : la plupart des français se retrouvent pour la soirée au concert de Glorious. Jeudi 28 juillet : Catéchèse sur la Miséricorde par un évêque canadien qui célèbre ensuite la sainte messe. Après le repas de midi, nous nous rendons au campus de Blonia pour accueillir notre Pape François au milieu des jeunes chrétiens du monde entier. Le soir laisse place au Festival de la Jeunesse : spectacle des Scouts d’Europe, conférence de Tugdual Derville, concert d’Hopen… Vendredi 29 juillet : A quelques minutes du camping, chez les sœurs de la Sainte Ame du Christ, nous avons la messe précédée d’un enseignement des Domini sur la fidélité et donc sur l’exigence de la sainteté : aucun saint n’a passé confortablement sa vie dans un canapé […]. Peu après, le Pape François reprenait cette expression du « canapé », alors à qui le plagiat ? aux Domini ? au Saint Père ? … ou au Saint Esprit ? L’après-midi nous nous rendons une dernière fois à la plaine du Blonia pour le chemin de croix avec le Pape : l’occasion de méditer la catéchèse du matin notamment la nécessité du sacrifice et de la réparation à la suite de Notre-Dame, première de cordée. Samedi 30 juillet : De bonne heure, une dizaine de jeunes de notre groupe part au campus Misericordiae pour nous réserver des places aux premières loges dans le secteur A12 qui nous a été attribué. Le reste du groupe retourne chez les Sœurs de la Sainte Ame du Christ pour la messe avant de partir à son tour au campus Misericordiae où nous arrivons en début d’après-midi après quelques kilomètres de marche. En attendant la veillée, nous alternons entre temps de repos, de prières ou encore jeux de cartes… A 21h, le Pape arrive pour l’adoration du Saint Sacrement : le brouhaha général cesse et chaque JMJiste reçoit un cierge (histoire de compter le nombre de participants…). Une fois la veillée finie, nous nous endormons sur place. Dimanche 31 juillet : Messe d’envoi avec le Pape François. Il nous donne rendez-vous à Panama en 2019. Lundi 1er août : Pèlerinage à Wadowice où se trouve la maison natale de Saint Jean-Paul II. Dans l’église de son enfance, nous renouvelons nos promesses baptismales près du baptistère avant de terminer nos prières par le Saint Sacrifice de la messe. Pour la deuxième partie de notre journée, nous visitons les tristement célèbres camps d’Auschwitz et de Birkenau. Nous rappelons notamment le martyre de Saint Maximilien Kolbe à Auschwitz afin de mieux comprendre la Rédemption et le mystère du mal. A Birkenau, c’est à la mémoire de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) que nous pèlerinons tout en récitant un chapelet à la Miséricorde en réparation des crimes nazis du passé mais aussi des homicides légalisés d’aujourd’hui : avortement, eugénisme, euthanasie… et des exactions modernes : le transhumanisme. Nous concluons notre journée par une veillée où trois personnes ont témoigné que « Dieu a fait Miséricorde dans leur vie », spécialement une maman de sept enfants qui a su se battre avec courage et espérance contre l’avortement programmé par le système médical français de son enfant non viable. Après une neuvaine à st Jean-Paul II et bien des aides de la Providence, l’enfant a pu voir le jour dans une clinique catholique et être baptisé par sœur Marie Simon-Pierre (dont la guérison permit la béatification du Pape de la Famille et de la Vie). Mardi 2 août : Pèlerinage à Kalvaria, sanctuaire marial où Saint Jean-Paul II se rendait souvent. Après la messe de Notre-Dame des Douleurs et la vénération de l’icône miraculeuse nous prenons le chemin du retour en France. Nous passons la nuit dans l’agglomération de Prague en saluant de loin le Petit Enfant Jésus qui y est vénéré. Mercredi 3 août : Retour en France. […] Les Domini profitent également du trajet pour répondre à nos nombreuses questions et nous donner deux enseignements : un sur la sanctification du dimanche (dies domini) et un sur la vision du Pape polonais sur l’Homme et la Vérité. Après la messe à notre arrivée à Sélestat, la journée se termine par une procession mariale et une consécration au Cœur Immaculée de Marie. Jeudi 4 août : Messe d’envoi de St Jean-Marie Vianney : pour faire fructifier ces JMJ, à nous de programmer notre discipline de vie passant notamment par l’examen de conscience journalier et le chapelet quotidien, encordés à Notre-Dame des Neiges pour le combat spirituel tout en gardant le cœur ouvert aux appels du Seigneur. A partir de 9h30 nous partons vers nos différentes destinations. Duc in altum… Antoine C.