In Altum

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Le grain de sable divin dans la mécanique de mort

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 160)

 Quand les « Saul » de l’IVG se convertissent et témoignent...

Dr John Bruchalski : en 1989, il entendit le professeur Lejeune à Maryville : « Jérôme Lejeune est venu, avec tout son génie, démontrer au juge comment tout le matériel génétique d’une personne était présent dans cette première cellule qu’est l’embryon. […] Il l’a expliqué si clairement et si distinctement que le médecin que j’étais a reconsidéré sa position sur l’instant où commence une vie humaine et le moment où elle doit être respectée. » Il ne cessa pas son activité, mais de nombreuses questions sur l’avortement se posèrent à lui. « Parfois j’avortais des enfants, parfois je les sauvais ».  Une conversion spirituelle accomplit sa conversion scientifique. Sa conviction en tant que médecin est semblable à celle du Dr Levatino qui, avec plus de mille deux cents avortements à son actif, rejoignit la cause de la vie après le décès de sa fille.

M. Adasevic : après avoir  pratiqué plus de quarante-huit mille interruptions volontaires de grossesse, il a éprouvé des doutes sur cette pratique et a fini par l’abandonner. À l’origine de sa conversion, il voit deux causes : une suite anormale de rêves et une expérience déroutante pendant une IVG.

Antonio Oriente est objecteur de conscience depuis 1986, à la suite d’une conversion intérieure rapide qui l’a poussé à abandonner la pratique de l’avortement et à défendre la vie.

Mme MacMillan : elle estime avoir pratiqué cinq cents avortements. En 1976, elle a une expérience spirituelle forte : « La présence de Jésus-Christ sur le siège arrière de la voiture, derrière mon épaule droite, comme le chien de chasse du Ciel sautant d’un sous-bois ». Par la suite, elle comprend l’incompatibilité entre christianisme et pratique de l’IVG ; elle démissionne et achève sa conversion en 1980.

Abby Johnson (ci-dessus) : directrice d’un avortoir durant huit ans, elle a saisi toute l’horreur de cette pratique et démissionné en 2009 pour se vouer à la défense de la vie. L’héroïne d’Unplanned est devenue catholique en 2012.

Dr Mac Lean : troublé dans son adolescence en lisant ce qu’avaient fait les nazis, il ne pouvait concevoir qu’une société dite démocratique et avec un passé chrétien puisse massacrer des innocents à si grande échelle. Au bout d’un an, prenant conscience qu’il faisait la même chose et que ce n’était pas cette médecine qu’il voulait pratiquer, il cessa d’effectuer des IVG.

Dr Alutman : les premiers scrupules à pratiquer des IVG ont eu lieu durant ses permanences au service néonatal. Elle s’efforçait de sauver des enfants du même âge que ceux qu’elle avortait. C’est la naissance de son enfant qui l’a poussée à cesser cette pratique. Sa conversion totale se fit le jour où elle vit que les mères s’épanouissaient, contrairement aux femmes qui avortaient.

Dr Nathanson (ci-dessous) : ardent militant, il a pratiqué 75 000 IVG jusqu’à sa conversion en 1979, qui le verra devenir un défenseur de la vie. En 1996, il est baptisé par le cardinal O’Connor.

Dr Vansen Wong : athée, il pensait aider les femmes en pratiquant l’IVG. Au bout de sept ans, il ressent un douloureux sentiment de culpabilité et de misère, le poussant à entrer dans une église où il est éclairé par l’Évangile et reçoit l’amour et le pardon de Dieu.

Prions pour que d’autres « Saul » vivent aussi leur chemin de Damas.

 Crédit photos : © EpiskopatNews – Flickr ; © NCR

 

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