In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Pour une année mariale tonique !

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 163)

« La lumière a brillé dans les ténèbres » (Jn 1, 6).

C’est Jésus qui est la lumière venue illuminer le monde. Cette lumière resplendit particulièrement dans le Cœur Immaculé de Marie, tout rempli de la grâce de Dieu. Elle resplendit aussi dans le cœur de nombreux enfants de Marie.

Elle resplendit dans la vie de bien des prêtres qui sont consacrés à son Cœur Immaculé. Ils se laissent volontairement conduire par la Maman céleste vers une union profonde à Jésus. La lumière céleste brille en eux et ils la répandent sur les âmes. Elle resplendit dans la vie de nombreux consacrés qui, attirés par la douce et forte action de Notre-Dame, suivent et imitent avec générosité son divin Fils, pauvre, chaste et obéissant. Elle resplendit dans l’âme et dans la vie de nombreux fidèles qui répondent avec enthousiasme à l'invitation de leur Mère à rentrer et demeurer dans son Cœur Immaculé ; ils deviennent de bons exemples pour tous.

Cependant, d’épaisses ténèbres ne planent-elles pas sur le monde, sur l’Église ?

Aujourd’hui, certains pensent que l’homme a atteint le sommet du progrès, alors qu’en réalité il est engagé dans une culture de mort dont les manifestations les plus accablantes sont l’avortement et l’euthanasie. Et l’on voit de plus en plus poindre la menace d’une guerre qui peut être terrible.

Mais les ténèbres ne sont pas seulement dans le monde : elles ont aussi atteint beaucoup d’hommes d’Eglise qui corrompent la vérité de la foi et qui justifient de plus en plus le péché. C’est ainsi que beaucoup de personnes s’éloignent de la foi et s’enfoncent dans le vice !

Quelle est la réaction de la Maman du Ciel face aux ténèbres envahissantes ?

La Sainte Vierge ne peut que se pencher avec une sollicitude extrême sur ses enfants égarés. À La Salette, elle a dit qu’elle n’arrivait plus à retenir le bras de son Fils ; à Fatima, elle a donné des avertissements sur le grand danger de la guerre. De fait, un grand châtiment peut consister en une destruction de l’homme par l’homme. Le feu de l’égoïsme et de la haine peut dresser les hommes les uns contre les autres et entraîner des souffrances terribles. La Sainte Vierge veut protéger ses enfants. Elle les appelle, les avertit, les éduque, les encourage. Écoutons-La !

Quel remède peut-on apporter aux nuages noirs qui s’amoncellent sur le monde ?

Le grand remède, c’est Jésus Lui-même, et aussi sa Sainte Mère, à laquelle il Lui plaît de confier tous les hommes. Cependant, Jésus et Marie nous appellent à œuvrer avec eux, en eux, par eux. Ils nous demandent de prier davantage et mieux.

N’ayons pas peur de faire de fréquentes visites à Jésus dans son Saint-Sacrement. Vivons le Saint Sacrifice de la messe avec un grand amour pour Jésus, l’agneau immolé pour nous. Accrochons-nous à notre chapelet, cette prière que la Maman du Ciel aime particulièrement : quand nous prions le chapelet, nous L’invitons à prier avec nous et vraiment, à chaque fois, Elle s’associe à notre prière. Nous sommes alors les petits enfants qui prient avec leur Maman du Ciel. Le chapelet devient l'arme la plus puissante dans le combat actuel.

Ils nous demandent d’offrir nos souffrances. Les souffrances arrivent dans toute vie, mais ne les gaspillons pas :

- Il y a les souffrances liées à nos limites, à notre misère ; acceptons-les tout simplement et même joyeusement ! Offrons-les à notre Mère céleste qui les recueille avec tant de bonté.

- Il y a les souffrances liées à la critique, à la moquerie, aux calomnies parfois graves et même très graves. Ce n’est pas facile, mais vivons tout avec Jésus, l’innocent condamné qui intercède pour ses bourreaux. Souffrir en aimant, aimer en souffrant, quelle richesse ! Plus nous aimerons, plus notre vie sera féconde !

Comprenons que c'est le sang de Jésus qui lave tout le péché du monde et croyons fermement que son sang peut encore purifier le monde aujourd'hui. Jésus nous fait l’honneur de nous associer à son œuvre ; Il veut unir notre offrande à la sienne. Alors, avec Marie notre Mère, disons  « oui » à Jésus !

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