Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati enfin canonisés !
En avril dernier, alors que devait se dérouler la canonisation des jeunes Carlo et Pier Giorgio, le décès du pape François a repoussé sine die la célébration. Quelques semaines après son élection, notre nouveau pape, Léon XIV, a décrété que la canonisation aurait lieu le 7 septembre, 23e dimanche du temps ordinaire.
Quelques minutes avant la célébration de la messe, le Saint-Père s’est exprimé devant près de 100 000 pèlerins venus du monde entier :
« Frères et sœurs, aujourd'hui est un jour de grande fête pour toute l'Italie, pour toute l'Église, pour le monde entier ! Et avant de commencer la célébration solennelle de la canonisation, je voulais vous saluer et vous dire quelques mots, car si cette célébration est très solennelle, c'est également un jour de grande joie ! Je veux surtout saluer les nombreux jeunes, les enfants, qui sont venus pour cette messe ! C'est vraiment une bénédiction du Seigneur : nous retrouver tous ensemble, vous qui êtes venus de différents pays. C'est vraiment un don de la foi que nous voulons partager. »
C’est sous les applaudissements que le pape a élevé sur les autels ces deux jeunes qui ont correspondu parfaitement au plan de Dieu sur eux. Les reliques des saints Carlo et Pier Giorgio avaient été disposées au préalable devant la statue de la Sainte Vierge, ce qui a permis aux milliers de pèlerins de voir le cœur miraculeusement intact du jeune Carlo Acutis.
Le pape, dans son homélie, a largement parlé des nouveaux saints, « amoureux de Jésus et prêts à tout donner pour lui ». Il a exhorté chacun des fidèles à les prendre pour modèles : « Pier Giorgio et Carlo ont tous deux cultivé l’amour pour Dieu et pour leurs frères à travers de simples moyens, à la portée de tous : la messe quotidienne, la prière, en particulier l’adoration eucharistique. Carlo disait : "Devant le soleil, on se bronze. Devant l’Eucharistie, on devient saint !", et encore : "La tristesse, c’est le regard tourné vers soi-même, le bonheur, c’est le regard tourné vers Dieu. La conversion n’est rien d’autre que le déplacement du regard du bas vers le haut, un simple mouvement des yeux suffit".
Une autre chose essentielle pour eux était la confession fréquente. Carlo a écrit : "La seule chose que nous devons vraiment craindre, c’est le péché" ; et il s’étonnait parce que – ce sont toujours ses propos – "les hommes se soucient tant de la beauté de leur corps et ne se soucient pas de la beauté de leur âme". »
Chose tout à fait unique dans l’histoire de l’Église, les parents, grands-parents et frère et sœur de Carlo étaient présents. En effet ce dernier a été canonisé moins de dix-neuf ans après sa mort, survenue en 2006 alors qu’il n’avait que quinze ans…
Crédits photos : © Mazur/cbcew.org.uk - Flickr