Méditons le rosaire avec ND du Rosaire
Avec Notre-Dame du Rosaire, suivons Jésus pas à pas !
Méditer les mystères du Rosaire avec Notre-Dame
A chaque « Je vous salue », on prononce le saint nom de Marie, et plus encore celui de Jésus. Le rosaire est une prière centrée sur la Ste Vierge, mais elle met toute sa joie à nous conduire à Jésus. Le Rosaire est donc fondamentalement centré sur Jésus, il est contemplation du mystère de Notre Seigneur en étant guidé par le Cœur Immaculé de Marie.
- Avec l’annonciation et le Oui de La Ste Vierge, on apprend que Dieu tout puissant fait certes tout ce qu’Il veut, mais on découvre aussi qu’Il veut absolument la collaboration de sa créature.
- Avec la visitation et le chant du magnificat qui jaillit du cœur de Notre Dame, on apprend la joie profonde qui est le résultat du Oui total et sans réserve à Dieu. Dès lors, guidés par le saint Cœur de Marie, on ne va plus chercher ailleurs un bonheur factice et toujours décevant.
- Avec la prédication du Royaume et l’appel à la conversion, en annonçant à chaque fois ce mystère que nous a donné à méditer saint Jean Paul II, on apprend la nécessité de la conversion. On comprend que l’accueil de la révélation exige de renoncer au péché.
- Saint Jean Paul II nous a aussi donné le 5ème mystère lumineux : l’institution de la Sainte Eucharistie. Avec ce mystère on apprend que Jésus nous a montré le plus grand amour en offrant sa vie en sacrifice pour nous : « Ceci est mon corps livré pour vous ; ceci est mon sang versé pour vous », et qu’il nous a donné de rendre présent son sacrifice à chaque messe et de nous nourrir de lui afin que nous vivions par Lui. Celui qui médite ce mystère avec l’aide de Notre Dame ne peut être troublé par la grave erreur de ceux qui relativisent la participation à la messe. Le rosaire est une excellente préparation à la messe et aussi une excellente action de grâce après la messe.
- Avec les mystères douloureux, on apprend comment Dieu estime notre péché, on apprend l’horreur du péché et l’on est confondu par l’amour de notre Dieu qui a voulu nous racheter au prix de sa si douloureuse passion.
- Au sujet de la flagellation, et de la façon dont Mel Gibson l’a représentée dans son film sur la passion du Christ, certains ont dit qu’il y avait là une exagération. Mais ceux qui méditent le mystère avec la Sainte Vierge comprennent que le film est très en deçà de la réalité, car la flagellation fut réellement une souffrance inouïe. Quand on est attentif aux pleurs de la Sainte Vierge à La Salette alors qu’elle demandait à Mélanie de donner le grave avertissement sur les cloaques d’impureté qu’étaient devenus certains prêtres et consacrés, quand aujourd’hui sont révélés au grand jour ces cloaques, on comprend combien la souffrance de Notre Seigneur fut vertigineuse. Les péchés d’impureté et de pédo-criminalité crient scandale. A cause d’eux le Nom de Dieu est blasphémé parmi les nations. Il faut demander pardon aux victimes et aussi à Dieu. Face à ce péché, certains réclament une justice sévère et ils n’ont pas tort. Mais le seul qui puisse vraiment réparer et expier un si grand mal, c’est Notre Seigneur ; et il l’a fait à travers sa terrible flagellation. Adorons donc Jésus notre Rédempteur et notre Sauveur et puisons en son cœur des grâces de conversion et des forces pour mener le combat olympique de la pureté.
- Dans le mystère de la crucifixion nous prions Jésus notre Sauveur et sa Sainte Mère. Là, nous apprenons la valeur de la souffrance aimante, de l’amour souffrant. Avec la Mère des douleurs qui se tenait debout au pied de la croix, on apprend à ne pas déserter quand Notre Sauveur nous appelle à le suivre sur le chemin de a souffrance rédemptrice. C’est au pied du calvaire que, de Jésus, nous recevons Marie notre Mère.
- La méditation du mystère de la Résurrection et de l’Ascension de Notre Seigneur oriente nos désirs vers le Ciel. On comprend ainsi que la mission de l’Église est de conduire les âmes jusque dans la vie éternelle. Dès lors la tentation de réduire la mission de l’Eglise à régler les problèmes de ce monde est dépassée. On s’occupera certes des choses de la terre, mais toujours en vue du Ciel.
- Avec le mystère de la Pentecôte, on apprend l’amour de l’Eglise. Avec Marie, Mère de l’Eglise, on appelle sur l’Eglise le don du Saint-Esprit, on prie avec l’Eglise et pour l’Eglise. Les péchés de membres de l’Église ne font pas douter de ce que Dieu a voulu ; on s’approche tout de même de l’Eglise dont Dieu a voulu faire le canal de ses grâces. Ceux qui prient ardemment le rosaire aiment toujours profondément l’Eglise.
- Enfin, dans le mystère de l’Assomption et du Couronnement de Marie dans les cieux, on apprend en quelque sorte l’humilité de Dieu, qui veut étendre son règne d’amour à travers le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Déjà l’Ecriture nous révèle que Dieu le Père a voulu que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Quant au Fils, il se plaît à glorifier sa Mère, il désire que ce soit elle qui écrase la tête du serpent. C’est ainsi que la méditation de ce mystère nous stimule doublement : d’un côté, elle nous pousse à un zèle généreux car on comprend que Dieu se plait à agir par des médiations ; de l’autre côté, elle nous préserve de l’ambition humaine et du désir de paraître.
Le rosaire est une prière merveilleuse, il permet de rentrer profondément avec la Ste Vierge dans le mystère de Dieu. Il est certain que le Rosaire prié assidument renforce considérablement le sens surnaturel de la foi (LG 12) du peuple de Dieu tout entier, dont a parlé le Concile Vatican II. Le Rosaire est un rempart de la foi, il est une force invincible que Dieu donne aux petits.