Ouverture du synode pour la nouvelle évangélisation et de l'année de la foi!
Le mois d'octobre sera riche en évènements écclesiaux !
Le 7 octobre, Benoît XVI présidera la messe d'ouverture du synode sur la nouvelle évangélisation, et le 11 octobre, la messe solennelle d'ouverture de l'année de la foi, en ce cinquantième anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II et en présence de 35 Pères conciliaires et conseillers ayant pris part à Vatican II. Enfin, le 21 octobre, à l'occasion de la journée missionnaire mondiale, sept martyrs et confesseurs de la foi seront canonisés, dont Kateri Tekakwita, première sainte indienne du continent nord américain et Jacques Berthieu, missionnaire français mort à Madagascar.
Le synode pour la nouvelle évangélisation :
Le 18 septembre, le Saint-Père avait nommé les Pères de cette XIIIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques,(7 - 28 octobre):parmi eux, Le Cardinal Angelo Sodano, Doyen du Sacré Collège, le Cardinal Joachim Meisner, Archevêque de Cologne (Allemagne), le Cardinal Christoph Schönborn, OP, Archevêque de Vienne (Autriche),le Cardinal George Pell, Archevêque de Sydney (Australie),le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire Général pour le diocèse de Rome, Mgr.Javier Echevarría Rodríguez, Prélat de l’Opus Dei ...
Deux évêques français seront présents : le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (France), Mgr.Dominique Rey, Evêque de Fréjus-Toulon (France). Les experts et auditeurs ont également été aussi nommés.
Le texte de travail du synode, "l'instrumentum laboris" identifie notamment les destinataires de la nouvelle évangélisation et le profil du chrétien face à l'Evangile pour mettre en lumière « le primat de la foi dans une période de crise de la foi et de sa transmission. On a fait état d'une infécondité de l'actuelle évangélisation, notamment au contact d'une culture ambiante qui, outre un obstacle, constitue un défi pour les chrétiens et pour l'Eglise. L'Année de la foi sera donc une bonne occasion d'approfondir le don de la foi reçue du Seigneur, pour le vivre et le transmettre ». Il est aussi rappelé que « le lieu premier de la transmission étant la famille, il faut expliquer aux jeunes la nécessité d'apprendre à vivre la foi chrétienne dans le cadre de l'expérience familiale. La mission de la famille doit être prolongée par les institutions ecclésiales, puis dans la liturgie, les sacrements et la prédication. Il faut développer les missions paroissiales et la piété populaire, et donner leur place aux mouvements et nouvelles communautés ecclésiales ».
A de jeunes évêques venus à Rome, le Saint Père avait souligné l'importance qu'il accorde à la nouvelle évangélisation :
la première préoccupation d'un évêque "est de soutenir activement la nouvelle évangélisation, de manière à redécouvrir la joie de croire, de retrouver l'enthousiasme de transmettre la foi. En cela, il doit favoriser la communion et la collaboration dans toutes les réalités de son diocèse, car l'évangélisation ne saurait être l'oeuvre de quelques experts mais l'action du peuple de Dieu tout entier, guidé par ses pasteurs. Au sein de la communauté ecclésiale, tout fidèle doit se sentir responsable de l'annonce et du témoignage évangélique".
Pour ce, a souligné le Saint-Père, la formation doctrinale est fondamentale.
"Immuable et fidèlement respectée, la doctrine doit être approfondie et présentée de manière adaptée à notre temps. On pourrait dire que la nouvelle évangélisation débute avec le concile que Jean XXIII concevait comme une nouvelle Pentecôte, qui aurait fait fleurir l'Eglise en répandant notamment ses richesses dans tous les domaines. Malgré les difficultés contextuelles, les effets de cette Pentecôte se sont diffusés en touchant chaque volet de la vie ecclésiale, de l'institution à la spiritualité, de la participation des fidèles à la floraison des charismes et de la sainteté".
L'ouverture de l'année de la Foi :
A l'occasion des cinquante ans du concile, le conseil pontifical pour les communications sociales diffusera un documentaire avec des images inédites du concile !