Avec Saint Tite et Saint Timothée, demandons l'Esprit de force et de courage !

Ce bienheureux Pape avait parlé des dictateurs qui utilisaient l’arme de la peur pour faire taire leurs opposants. Au cours du vingtième siècle, les dictateurs nazis et marxistes ont voulu faire taire les croyants. De nombreux chrétiens ont été martyrs, mais la Foi n’a pas été anéantie. En ce début de troisième millénaire de nouvelles dictatures s’opposent à la Foi. Benoît XVI les appelle : les dictatures du relativisme. Face à ces dictatures, nous devons être courageux à la suite de l’apôtre Saint Paul et de ses deux disciples, Timothée et Tite ! Saint Paul nous redit comme à Timothée : « Ne rougis pas du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ». Benoît XVI disait aux jeunes à Madrid : « n’ayez pas honte du Seigneur, n’ayez pas peur d’être catholiques ».

Puisse cette année de la Foi nous obtenir la grâce de ne pas rougir de Jésus et de ne pas avoir honte d’être chrétiens, d’être des membres actifs et convaincus de l’Eglise catholique ! Le témoignage à donner en notre temps est celui de la Vérité, qui n’est pas une idée mais une Personne : le Verbe de Dieu ! Jésus est la Vérité, n’ayons pas peur de le proclamer en cette année de la Foi. Il est la Lumière qui, venant en ce monde, éclaire tous les hommes. Il révèle le mystère de Dieu et le mystère de l’homme.

Cette révélation dérange, c’est un fait, ceux qui sont les adeptes de la théorie du gender ou de l’idéologie maçonnique du docteur Pierre Simon. Mais la Vérité s’impose et s’imposera par la force de la Vérité : l’homme ne s’est pas donné son existence, il n’est pas la liberté, il ne peut pas refuser de reconnaître cette évidence : il a reçu l’existence et la nature humaine. En outre, aucun être humain ne peut nier son identité sexuelle. Le combat que nous avons à mener en notre temps ne se limite pas à la question du mariage homosexuel, c’est le plan de Dieu sur la famille, sur le caractère sacré de la vie, sur la vocation surnaturelle de l’homme, qui sont combattus par les dictatures du relativisme. Soyons donc courageux et témoignons sans peur de Notre-Seigneur, des vérités révélées et des vérités de l’ordre naturel !

Lorsque Saint Paul écrit à Timothée, il est en prison, il sait ce que souffrir veut dire, mais il souffre avec joie et avec amour ! Il appelle son disciple à souffrir avec lui : « souffre plutôt avec moi pour l'Evangile, soutenu par la force de Dieu ». Le dernier grand appel de Jean-Paul II, quelques semaines avant sa mort, était aussi un appel à souffrir pour prendre notre part à la nouvelle évangélisation. Benoît XVI répond d’une manière héroïque à l’appel de son grand prédécesseur. Puisse son exemple nous stimuler. Comprenons l’urgence de notre temps : le retour de Dieu dans le cœur de l’homme. Si ce retour n’a pas lieu, notre France, notre Europe n’ont pas d’avenir ! Benoît XVI comprend cela mieux que nous, il fait tout ce qu’il peut pour réveiller les baptisés endormis. Le 13 janvier 2013 sera une date historique pour notre Nation. Au cours de la Messe précédant la manifestation pour tous à Paris, j’ai souligné la coïncidence de la Fête du baptême du Seigneur et de la manifestation pour la famille. On ne pouvait pas ne pas se souvenir du baptême de la France et du premier grand appel de Jean-Paul II à la France : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Nous avons prié et fait prier, en ce dimanche du baptême du Seigneur, pour le réveil de la France, fille aînée de l’Eglise. Ce réveil est-il en train de se réaliser ? Nous l’espérons et nous devons continuer notre action avec détermination. Les générations Jean-Paul II et Benoît XVI étaient au rendez-vous, le 13 janvier dernier ! Le million a été dépassé ! D’autres hommes et femmes de bonne volonté commencent à se poser des questions sur l’homme et sur Dieu.

Benoît XVI n’avait pas tort en quittant le sol français en septembre 2008 : les temps sont propices à un retour à Dieu ! Les vrais changements, disait Benoît XVI, ne sont pas provoqués par de grandes majorités, mais par des minorités agissantes. Alors, soyons ce reste saint de la Fille aînée de l’Eglise et entraînons nos contemporains en leur faisant découvrir que nous ne voulons pas leur malheur, mais leur vrai bonheur car le seul bonheur se trouve en Dieu !

Confions à Notre-Dame des Neiges notre récollection de Foyers, confions-lui nos familles, nos paroisses, nos diocèses, notre Eglise de France et l’Eglise universelle. Puisse cette année de la Foi obtenir à beaucoup de baptisés endormis des grâces de réveil et puissent beaucoup de non croyants être touchés par la grâce de Dieu et goûter la joie de croire. Rien n’est impossible à Dieu, ne l’oublions jamais. C’est au moment où Satan pense l’emporter que vient le triomphe du Cœur immaculé de Marie.