Dieu nous invite à un carême d'amour et de conversion !

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Homélie du samedi 17 mars 2012, 3e semaine de carême.

Au début de la Messe : Bien chers amis, nous sommes très heureux de vous accueillir pour cette journée de pèlerinage de carême. En ce samedi, nous voudrions, bien évidemment, prier plus intensément Notre-Dame des Neiges de nous obtenir la grâce d’une union plus grande avec Jésus afin de nous préparer au Grand Triduum pascal avec un cœur, humble, contrit et reconnaissant.

Homélie : Le prophète Osée nous invite en ce jour à revenir au Seigneur que nous avons blessé par nos péchés. Le Peuple de Dieu a été châtié par le grand exil à Babylone, qui a duré 70 ans. Ce châtiment de Dieu, soulignons-le, était en vue de la Miséricorde. Dieu aime trop son Peuple pécheur. Osée, convaincu de l’Amour miséricordieux de Dieu, veut nous encourager : « Il nous a meurtris, Il pansera nos blessures. Après deux jours, Il nous rendra la vie, le troisième jour Il nous relèvera et nous vivrons en sa présence ». Qui pouvait comprendre, au temps d’Osée, le sens plénier de cette prophétie ? Ce n’est qu’après la mort et la résurrection de Jésus que l’Eglise en a eu la compréhension. Emerveillons-nous devant la précision des prophéties et laissons-nous toucher par la Parole de Dieu, toujours vivante et actuelle. Ce que disait Osée à ses contemporains vaut également pour nous, aujourd’hui. Ne nous sommes-nous pas éloignés du Seigneur ? Ne souffrons-nous pas comme un nouvel exil en ce temps d’éclipse de Dieu et de domination de l’esprit de Satan ?

Ne nous décourageons pas : Jésus nous relèvera et nous vivrons en sa présence ! Mais ne soyons pas passifs ! L’Eglise, à la suite d’Osée, nous invite en ce temps de carême à connaître le Seigneur. Puisse cette journée de pèlerinage de carême vous permettre de mieux le connaître et l’aimer ! Mère Marie Augusta, comme le prophète Osée, nous invite à un carême d’amour. Demain, nous vous donnerons un témoignage important sur elle. Que demandait-elle à ses enfants spirituels pour le carême ? Tout simplement ceci : aimer et faire aimer en vivant la belle aventure de l’amour ! Osée nous disait également de la part de Dieu : « C’est l’amour que je désire, et non les sacrifices ». N’interprétons pas mal cette phrase : il est bien évident qu’il faut, pendant ce carême, faire de petits sacrifices, mais s’ils ne sont pas faits par amour et dans l’humilité, ils ne portent pas de bons fruits. Vivons donc un vrai carême d’amour !

Nous avons prié avec le psaume 50. Servons-nous de ce psaume de pénitence pour faire un bon examen de conscience en vue d’une bonne confession. Il est important de rappeler ce que l’Eglise veut pour le sacrement de pénitence dans la fidélité à Jésus et à la Tradition : il ne doit pas être donnée habituellement d’une manière collective, mais par la confession et l’absolution individuelles. N’ayez pas peur de recourir à un prêtre. C’est Jésus que vous rencontrez par l’intermédiaire de son ministre ordonné. Ne vous laissez pas influencer par cette habile tentation de Satan, le Menteur : la fausse honte. Le prêtre à qui vous vous confesserez gardera le secret sur votre confession. Il a grâce d’état pour cela. Le sacrement de pénitence vous libérera. Demandez à Notre-Dame des Neiges la grâce d’une bonne confession et de la joie !

Nous connaissons, tous, la parabole du pharisien et du publicain. Prenons-la davantage au sérieux en ce jour. Il est facile de ressembler au pharisien et de s’enorgueillir de prier, de jeûner et de faire l’aumône. La graine de l’orgueil a été semée, par l’ennemi, dans l’âme de tous les fils et filles d’Adam et Eve. Jésus a révélé cela dans la parabole du bon grain et de l’ivraie. Soyons donc priants et vigilants pour ne pas laisser se développer cette mauvaise graine, mais, avec la grâce de Dieu, avec l’aide de la Vierge Marie et de Saint Joseph, développons le bon grain. Jésus a donné aux pharisiens, aveuglés par leur orgueil, une parabole qui les scandalise. Ces pharisiens avaient du mépris pour les publicains qu’ils considéraient comme des pécheurs publics. L’évangile nous parle de deux publicains célèbres : Matthieu et Zachée. Ces deux hommes ont ouvert leur cœur à Jésus. Le premier est devenu apôtre, le second, disciple. Les pharisiens se sont scandalisés que Jésus mange avec les amis de Matthieu et dans la maison de Zachée : il est allé manger et loger chez les pécheurs ! Jésus, comprenons-le bien, ne s’est pas compromis avec le mal et avec les pécheurs publics, Il est allé manger chez des pécheurs convertis, qui ont renoncé au péché ! Saint Luc, avant la parabole de l’enfant prodigue, entendue samedi dernier, révélait la joie de Jésus et de Son Père : « Il y a plus de joie au Ciel pour un pécheur qui se convertit plutôt que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion ! » N’imitons pas le pharisien orgueilleux, suffisant et critique, de la parabole de ce jour, mais imitons l’humble publicain : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ».

Demandons à Notre-Dame des Neiges de nous obtenir de faire croître en notre âme les vertus de douceur, d’humilité et de miséricorde ! Vivons bien cette Messe non chantée comme un temps d’union amoureuse avec Jésus et remercions Dieu notre Père par le Cœur immaculé de Marie. Puisse ce pèlerinage de carême être pour la Communauté et ses amis un temps de grâce qui nous préparera à bien vivre le 50e anniversaire de la pâque de Mère Marie Augusta, le 11 avril 2013.

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