Faisons découvrir à nos contemporains que Dieu existe!
Homélie mercredi 12 décembre 2012.
Le prophète Isaïe, ce matin, nous invite à contempler l’œuvre de la Création pour y découvrir le Créateur. Comment est-il possible devant la beauté de cette Création que des hommes puissent dire que Dieu n’existe pas ? Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus pensait que les athées étaient responsables de leur athéisme car, pour elle, il était impensable d’être athée de bonne foi ! Elle était née, en effet, dans une famille catholique et, depuis sa plus petite enfance, l’existence de Dieu était aussi évidente pour elle que l’existence du soleil dans un Ciel sans nuage. L’épreuve permise par Dieu dans les derniers mois de sa vie lui ont fait comprendre que l’on pouvait être athée tout en étant de bonne foi.
Sainte Thérèse, en ces derniers mois, n’avait plus aucune grâce sensible, elle n’avait plus l’évidence de l’existence de Dieu, elle était même persuadée être devenue athée. Je suis assise à la table des pécheurs, disait-elle ! Mais ses guides spirituels l’ont aidée, elle les a crus et elle est devenue la plus grande sainte des temps modernes pour le Pape Pie XI. Donc, comprenons l’épreuve des athées de notre temps et aidons-les à ouvrir les portes de leur esprit à Dieu et les portes de leurs idéologies à leur Créateur qui les aime et les appelle au Salut ! Benoît XVI, nous le redirons samedi et dimanche, a ouvert la porte de la Foi, pas seulement pour les croyants mais aussi pour les agnostiques et les athées. Si Dieu n’existe pas, disait Jean-Paul II à Czestochowa en 1991, peux-tu exister ô homme ?
Soyons des instruments de Dieu pour faire découvrir à nos contemporains que Dieu existe et qu’Il les aime ! Comprenons aussi la souffrance de ceux qui vivent sans Dieu : ils connaissent tristesses et angoisse et ils sont privés de la joie et de l’espérance des croyants ! La deuxième partie de la prophétie d’Isaïe est un reproche paternel de Dieu à ses enfants, membres de Son Peuple. Non, Je ne t’abandonne pas, nous dit Dieu. Bien, au contraire, je te rends des forces, je développe la vigueur des faibles. Une phrase que nous devrions graver profondément dans nos cœurs et ne jamais oublier : « les jeunes gens se fatiguent, se lassent, les athlètes s’effondrent mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer. Demandons à Notre-Dame des Neiges en cette prochaine Fête cette grâce de la jeunesse de cœur, cette grâce de la Foi d’un enfant qui sait s’émerveiller devant la beauté de la création et ne cesse de louer Dieu. L’évangile de ce jour est un appel à la confiance dans le Cœur de Jésus. Notre Seigneur connaît nos épreuves, Il sait combien il est difficile de mener le combat spirituel en ce monde où le Mal est si présent et si puissant. Mais Il nous redit : « Venez à moi… »
Nous n’oublions pas, en ce jour, Notre-Dame de Guadalupe. Oui, la Vierge Marie est puissante. Ce qu’elle a réalisé pour le Mexique mais aussi pour toute l’Amérique latine ne pourrait-elle pas le réaliser pour l’Europe apostate et pour le monde entier ? Si, elle le peut et c’est ce que nous dirons avec conviction à tous les pèlerins de cette prochaine grande Fête de Notre Dame des Neiges. Les temps sont propices à un retour à Dieu. Plus personne ne pensait que ce retour pourrait commencer par la France… des signes révèlent le réveil de l’Eglise de France, ce réveil, nous le demanderons tout particulièrement à Notre Dame des Neiges. Alors, en avant, levons-nous et allons : le triomphe du Cœur immaculé de Marie se prépare et l’Enfer ne pourra pas l’empêcher.