Homélie du dimanche 6 novembre 2011: WE Foyers.

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Homélie du dimanche 6 novembre 2011 à St Pierre de Colombier : WE Foyers .

La Liturgie de la Parole, en ce premier dimanche de novembre, nous invite à contempler la Sagesse de Dieu, à la désirer et à l’accueillir. Cette Sagesse était déjà comme personnifiée dans ce Livre de l’Ancien Testament. Il faudra attendre, cependant, la Révélation du mystère de l’Incarnation pour comprendre que le Verbe est la Sagesse de Dieu, qu’il est le Fils de Dieu et qu’il a pris chair dans le sein de la Vierge Marie. Ce qui est donc dit de la Sagesse dans la première lecture concerne Jésus. Il est bien la Splendeur de la Vérité, le resplendissement de la Sagesse. Il se laisse trouver par ceux qui le cherchent. Il devance même leurs désirs en se montrant à eux. Il est apparu aux hommes avec un visage souriant!

Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à comprendre le sens profond du Livre de la Sagesse et d’ouvrir nos cœurs à la Sagesse incarnée : Jésus ! Si tous les hommes du monde voulaient Lui ouvrir leur cœur, en un instant le monde serait transformé. Ne baissons donc pas les bras devant les difficultés actuelles des dirigeants des Nations pour trouver des solutions à la grave crise mondiale mais comprenons que les vraies solutions durables doivent être en vue du vrai bien de l’homme et du vrai bien de tous les hommes sans exception. Le Livre de la Sagesse rappelle à tous l’obligation d’obéir à la Loi de Dieu, seul et sûr fondement de la Justice dans la Vérité et l’Amour.

Vivons-nous en vérité le psaume 62 que nous avons chanté ? Est-ce que nous cherchons Dieu dès l’aube ? Est-ce que notre âme a soif de Lui ? Nourrissons-nous davantage des paroles de ce psaume : l’Amour de Dieu vaudra alors plus que notre vie, Dieu sera la louange de nos lèvres, la nuit nous ne cesserons pas de Lui parler. Il sera notre joie ! Le monde d’aujourd’hui a besoin du témoignage de la vraie joie. Ne soyons pas des chrétiens, tristes et sans rayonnement ! Soyons des chrétiens qui vivent des Béatitudes à la suite des Saints ! La joyeuse Fête de Toussaint nous a-t-elle fait grandir dans la foi et l’espérance ? Pourquoi ne rayonnons-nous pas davantage la joie des Béatitudes ? Dieu appelle tous les hommes au Bonheur éternel, sachons en témoigner avec enthousiasme ! Mais pour croire à ce Bonheur, il faut croire à la vie éternelle, comme le rappelait ce mercredi notre Pape Benoît XVI. Imitons Saint Paul et ne laissons pas nos contemporains dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort. En ce mois des fins dernières, l’Eglise ne nous fait pas méditer sur la mort en tant que telle et sur la fragilité de l’existence humaine, elle nous invite à grandir dans la Foi en la Résurrection de Jésus et en notre propre résurrection. Sommes-nous des témoins de Jésus ressuscité ? Nous vous invitons plus particulièrement, avec l’Eglise, à prier pour les âmes du Purgatoire, mais cette prière est une prière de foi, d’espérance et de charité. Le Purgatoire est une nouvelle œuvre de la Grande Miséricorde de Dieu, qui permet à tous ceux qui n’ont pas encore le cœur assez pur de se préparer à Le voir face à face. La doctrine catholique sur le Purgatoire est pleinement cohérente avec la 6e Béatitude : « Bienheureux les cœurs purs, ils verront Dieu ! ». Tout ce que nous faisons pour les âmes du Purgatoire nous sera rendu par elles, c’est évident. Je ne peux pas dire : elles nous le rendront au centuple, mais : elles nous aideront à vivre fidèlement les engagements de notre vie de baptisés. Jésus, par la parabole des dix vierges, nous donne un enseignement concret et précieux. Il n’est pas nécessaire de commenter longuement cette parabole que tous les baptisés connaissent bien. Mais il est nécessaire de vous engager à faire un examen de conscience à partir de cette parabole. A quel groupe de vierges j’appartiens ? Suis-je vraiment prévoyant ? Suis-je en attente du retour du Seigneur ? Beaucoup de baptisés, aujourd’hui, se disent « non pratiquants ». Mais que signifie être chrétiens non-pratiquants ? La parabole des dix vierges nous donne la réponse : c’est faire partie du groupe des vierges folles, qui se sont laissées attiédir, amollir, qui vivent leur baptême sans penser au Ciel, sans prier Jésus, sans attendre ardemment son retour. Puisse la conclusion de l’évangile de ce dimanche nous réveiller. L’évangile doit être intégralement cité, même les mots qui nous dérangent ! Ne risquons pas d’entendre le Seigneur nous dire : « Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas ! » Jésus veut-Il nous décourager ? Bien sûr que non ! Mais Il nous appelle à la vigilance : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure » ! Cet évangile n’est pas en contradiction avec la première lecture : Jésus est le Verbe de Dieu, la Sagesse qui nous recherche passionnément et veut notre Salut. Laissons-nous aimer par Lui ! Ouvrons-Lui notre cœur et comprenons que la Sagesse commence avec la vraie crainte de Dieu, qui se manifeste par l’observance des commandements. Si nous nous laissons guider par la Vierge Marie, si nous renouvelons sans cesse notre consécration à son Cœur immaculé, si nous l’imitons dans son humilité, alors nous ne vivrons pas dans la crainte mais dans la confiance des enfants de Dieu. Les Saints du Ciel et les âmes du purgatoire désirent nous aider, plus particulièrement encore en ce mois de novembre, prions-les davantage. Prions aussi pour notre monde que Dieu veut sauver !

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