Homélie du premier samedi du mois de novembre.

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En ce premier samedi du mois de novembre, la première lecture nous invite avec Saint Paul à rendre gloire à Dieu qui a le pouvoir de nous rendre forts conformément à l’Evangile. Au terme de sa lettre aux Romains, l’apôtre des Nations tient à remercier des chrétiens qui ont risqué leur vie pour Jésus mais aussi pour son apôtre. C’est bien la preuve de la puissance de la Grâce du Christ dans la faiblesse de ses disciples ! Puisse la conclusion de Saint Paul nous aider à rester dans l’espérance en ces temps de grave crise pour l’humanité : le mystère que l’Eglise révèle dans la fidélité à la Tradition des apôtres peut amener les Nations à l’obéissance de la Foi. Gloire à Dieu le Seul Sage par Jésus-Christ !

Par le psaume 144, nous avons loué le Nom de Dieu et proclamer qu’il n’y avait pas de limite à Sa Puissance et à Sa Grandeur. Ayons confiance aux grâces d’état de notre Saint-Père et portons son action : l’urgence des urgences est bien de rendre Dieu présent à notre monde et de prier pour que les dirigeants des 20 pays les plus riches du monde ouvrent leur cœur à la Sagesse de Dieu afin de trouver des solutions dignes des hommes à la grave crise financière qui secoue le monde. L’évangile de ce jour est vraiment d’actualité : Jésus n’a pas condamné l’argent en tant que tel. Il ne condamne donc pas le système économique en tant que tel, comme Benoît XVI ne le condamne pas, mais Il nous appelle à la vérité et à la confiance. Sans vérité, sans confiance, la crise économique ne sera pas surmontée. Jésus donne, ensuite, la clé suprême : l’argent ne doit pas être un Dieu ! Prions le Cœur immaculé de Marie, en ce premier samedi du mois, pour que tous les hommes de bonne volonté comprennent ce message évangélique fondamental et que toutes les Nations du monde reconnaissent la primauté de Dieu et de la Loi naturelle. Alors et alors seulement on pourra mettre en pratique la lumineuse Encyclique de Benoît XVI « Caritas in Veritate », l’Amour dans la Vérité ! Ne pensons pas que cela est impossible. L’archange Gabriel a dit à la Sainte Vierge : « Rien n’est impossible à Dieu ! ».

Nous faisons mémoire en ce jour d’un martyr allemand, béatifié par Jean-Paul II : Bernard Lichtenberg. Alors que le régime nazi bafouait la dignité de Dieu et des hommes, alors qu’il était doyen de la Cathédrale de Berlin, il priait en public pour les Juifs, traités et détenus inhumainement. À cause de cela, il fut arrêté et envoyé au camp de concentration de Dachau. Accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route en 1943. Demandons à ce bienheureux la grâce d’être courageux pour témoigner de notre Foi en ce temps de christianophobie. Ne nous laissons pas influencer par les amalgames faciles qui sont faits actuellement entre fondamentalistes musulmans et fondamentalistes chrétiens. Cet amalgame est une calomnie : les jeunes qui ont manifesté à Paris pour protester contre la pièce de théâtre dans laquelle le visage du Christ est souillé par des excréments ne sont pas des fondamentalistes. Ils demandent seulement que la Foi catholique soit respectée et que la liberté religieuse, fondement des vraies démocraties, soit vécue en vérité. Demandons au Cœur immaculé de Marie, en ce premier samedi du mois, d’inspirer les baptisés afin qu’ils n’aient pas honte de Jésus, Notre-Seigneur, et qu’ils n’aient pas peur d’être catholiques, comme Benoît XVI l’a demandé aux jeunes à Madrid, mais qu’ils n’utilisent pas la violence dans leur témoignage. Notre Saint-Père a demandé, à Assise, aux hommes de bonne volonté de s’engager avec détermination afin que les religions renoncent à la violence et servent la paix et la recherche de la vérité. Notre Saint-Père n’a pas eu peur de souligner que la négation de Dieu a débouché dans des violences inimaginables avec les camps de concentration nazis et marxistes. Les dictatures du relativisme sont, aujourd’hui, responsables de la plus grande de toutes les violences : la guerre contre l’enfant innocent dans le sein de sa maman, guerre qui a déjà fait plus d’un milliard quatre cent millions de victimes depuis 1975 !

En ce premier samedi du mois, nous voulons enfin prier la Vierge Marie, en tant que Porte du Ciel. C’est par elle que Dieu le Père nous donné son Fils, qui nous a ouvert le Royaume des Cieux. Renouvelons avec cœur notre consécration au Cœur immaculé de Marie, après l’adoration qui suivra cette Messe et demandons à Notre-Dame des Neiges de faire grandir notre désir du Ciel. Nos Père et Mère, à la suite de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de Marthe Robin, avaient un grand désir du Ciel. Désirons ardemment le Ciel, notre Unique Patrie. Pensons davantage au Ciel en ce mois de novembre et cela nous aider à ne pas nous laisser décourager par les événements actuels du monde. Prions également pour les âmes du Purgatoire, chaque jour, nous pouvons obtenir, selon les conditions précisées par l’Eglise, une indulgence plénière pour une âme du purgatoire. Prions le rosaire en suppliant la Reine du Purgatoire d’être la Porte du Ciel pour de nombreuses âmes qui attendent dans la souffrance le jour où elles pourront enfin « voir Dieu ! ». Portons enfin toutes les intentions de notre Pape et vivons ce mois de novembre en méditant les Béatitudes : qu’elles deviennent en vérité, pour chacun de nous, des idées vécues !

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