Redécouvrons le beau dessein de Dieu sur l'homme !

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Homélie pour le 27e Dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 3 octobre 2021

"Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes !"

A l’heure de l’idéologie du Gender, à l’heure du mariage homosexuel, à l’heure de la PMA et de la GPA nous pouvons être déstabilisés et douter : quelle est la vérité sur l’homme ?

Les lectures de ce dimanche sont des pages en or car elles viennent nous redonner la vérité sur l’homme, la femme, le plan créateur, le mariage et la famille. Certains diront qu’aujourd’hui il n’est pas bon de trop en parler et de les présenter comme absolues car beaucoup sont loin de cet idéal du mariage et de la famille et peuvent se sentir culpabilisés. Ceci est une fausse compassion. La première des charités que l’ Eglise doit exercer est la vérité. Elle nous invite à la charité par la vérité et à la vérité dans la charité. Ainsi tout le monde a droit à la vérité et à découvrir le beau plan de Dieu sur le mariage et la famille. Dans les quelques versets de la Genèse que nous avons entendus se trouvent condensées les vérités essentielles sur l’homme et la femme et la société sans lesquelles toute société est malade et se détruit !

Tout d’abord l’homme est un être créé. Il dépend de son Créateur. La vie est un don inviolable de Dieu et ne sera jamais une production humaine, un matériau dont on pourrait disposer à son gré. En ne trouvant pas parmi les animaux d’aide qui lui conviennent il est manifesté que l’homme n’est pas l’identique à l’animal. Le fait qu’il nomme les animaux manifeste qu’il est supérieur à l’animal ; il exerce sur lui une domination. Ces vérités qui semblaient banales il y a peu doivent être rappelées  à l’heure où l’on parle de plus en plus du droit des animaux et on édicte des lois protégeant plus les animaux que les enfants à naître.

Autre vérité essentielle proclamée par la Genèse : nous sommes créés homme et femme. Ce n’est pas nous qui choisissons notre nature et notre genre. Nous devons l’accueillir. Nous ne pouvons pas en changer. Dieu a voulu l’égale dignité de l’homme et de la femme mais aussi la différence des sexes qui entraîne une complémentarité réciproque. Celle-ci entraîne l’échange et le don mutuel qui génèrent l’amour.  En ce dernier mois de septembre, dans un texte inédit, Benoît XVI a rappelé que l’homme n’est pas disponible à toutes les possibilités offertes par la technologie. Le mariage homosexuel en ignorant la création de l’homme comme mâle et femelle dans cette nécessaire complémentarité  ne reconnait pas « l’écologie de l’homme ».  Or « la violer ou la nier conduit à l’autodestruction ». Il rappelle que « le véritable garant de la dignité humaine est Dieu sans lequel l’homme devient l’esclave ». Il est important de rappeler qu’aucun Parlement humain ne peut changer les lois de la création de l’homme, de la femme, du mariage et de la famille. Le mariage ne peut donc être qu’entre un homme et une femme. La réalité du mariage est tellement forte que l’homme et la femme ne font plus qu’un. Dans l’évangile nous  voyons Jésus rappeler et rétablir sans équivoque le sens originel du mariage telle que le Créateur l’a voulue au commencement : la permission, donnée par Moïse, de répudier sa femme, était une concession à la dureté du cœur (cf. Mt 19, 8) ; l’union matrimoniale de l’homme et de la femme est indissoluble [Cf. CEC n°1614] : Dieu lui-même l’a conclue : " Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas" (Mc 10, 9). Il rappelle avec force que « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère » et réciproquement aussi. Les paroles de Jésus sont extrêmement fortes, elles ne souffrent pas d’exception. L’Église ne peut enseigner autre chose que ce qu'elle a reçu du Christ. Enseigner autres choses c’est  falsifier la Parole de Dieu (cf. 2 Co 4,2). « Comme le dit Paul VI, "Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes". N’abandonnons pas les couples aux sirènes trompeuses de la facilité ! »[ Citation de  conférence le cardinal Sarah, sur Humane Vitae donné Kergonan]

Comprenons le dessein Créateur, recevons-le avec un cœur d’enfant. Jésus nous a demandé d’accueillir le Royaume de Cieux à la manière d’un enfant. Si nous avons ce cœur d’enfant, Jésus nous bénira et nous aidera à retrouver peu à peu le chemin et à le garder pour le réaliser. Parfois nous nous trouvons dans des situations familiales difficiles que nous n’avons pas choisies. Parfois nous avons pu nous laisser embarquer par ces courants d’idées qui nous ont conduits à expérimenter et créer des situations de souffrance pour nous et pour les autres. Jésus aime la famille, c’est pourquoi il a accompli son premier miracle lors de noces à Cana. Il est toujours proche d’elle prêt à renouveler son miracle de changer l’eau en vin chaque fois qu’elle en manque. Par le moyen du chapelet tenons-nous près de Marie qui intercède sans cesse envers son fils pour obtenir ce vin nouveau. Sœur Lucie de Fatima confiait en 1957 : « La Ste Vierge a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. Il n’y aucun problème, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. »

Ne nous étonnons pas aussi de la violente tempête qui s’élève contre la famille car sœur Lucie de Fatima nous avait averti : « La bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan concernera le mariage et la famille Ne soyez pas effrayés, car quiconque œuvre pour la sainteté du mariage et de la famille rencontrera toutes fores d’oppositions et sera toujours combattu. En effet, le problème clé est là. Cependant, ajouta Lucie, Notre Dame a déjà écrasé la tête du serpent » Par le Rosaire en ce mois du Rosaire aidons Marie à faire triompher son cœur pour que l’humanité retrouve le chemin de la raison et du bonheur.

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