L'Eglise ne sera jeune et vivante que si elle vit de Jésus Ressuscité !

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Homélie du 3e samedi de Pâques. 6 mai  2017. St Jean Porte Latine. (P. Bernard)

Bien chers amis, ce premier samedi du mois nous prépare au grand pèlerinage qui aura lieu, samedi prochain 13 mai à Fatima, pour célébrer le centenaire de la première apparition de Notre-Dame à la Cova da Iria. Les lectures de cette Messe ne parlent pas de la Vierge Marie, mais sa présence maternelle au milieu des disciples est, c’est évident, bien réelle. Comment celle qui a permis aux disciples de ne pas se décourager après la Passion de Jésus et qui les a préparés à croire en Sa Résurrection ne serait-elle plus présente au cœur du petit groupe de ceux qui croient en Jésus ressuscité et qui sont dans la joie ? La Vierge Marie participe à la joie pascale des disciples de Jésus, c’est évident, mais elle ne peut pas oublier les évènements de la Passion. Son Cœur Immaculé demeure ouvert par le glaive de douleur. La Bse Anne-Catherine Emmerich disait que la Sainte Vierge, jusqu’à l’Assomption, méditait, chaque jour, la Passion de Son Fils. Mais méditer la Passion, cela ne signifie pas : vivre dans la tristesse et le découragement ! Marthe Robin vivait, chaque semaine, la Passion de Jésus et elle donnait de la joie à tous ceux qui lui rendaient visite. La Mère de l’Eglise, mieux que Marthe encore, veille sur l’Eglise naissante, sur chaque disciple de Jésus et offre constamment les mérites de la Passion de Son Fils et ses douleurs afin que de nombreux cœurs s’ouvrent à la Vérité, à l’Amour et à la Grâce de Dieu. Aujourd’hui, notre Maman du Ciel veille également sur chacun de nous. Ne nous décourageons pas, même si la France, Fille aînée de l’Eglise, risque d’être encore plus infidèle aux promesses de son baptême. Continuons à prier, souffrir et offrir pour la conversion de la France et le triomphe du Cœur Immaculé de Marie et ne cessons pas d’être les apôtres de la joie pascale, de la joie de l’évangile, de la joie dans l’Esprit Saint. La première lecture de ce samedi doit faire grandir notre confiance en la Puissance de Jésus ressuscité et en la fécondité de la Mission de l’Eglise ! Pierre, qui avait renié Jésus au moment de la Passion, n’est plus le même homme après la Pentecôte. Le Saint-Esprit l’a complètement transformé. Il sait, à présent, qu’il ne peut rien sans Jésus, mais qu’il peut tout avec Lui ! Sa foi en la Puissance du Christ ressuscité lui permet de guérir le paralysé Enéas et de ressusciter Tabitha. La foule est enthousiaste et beaucoup croient en Jésus ressuscité. Ne nous laissons pas influencer par la «fatigue de croire», qui engendre lassitude, manque de zèle et de courage. C’est Benoît XVI, à la fin de l’année 2011, qui avait diagnostiqué cette fatigue de croire dont étaient atteints beaucoup de baptisés. Comment lutter contre la fatigue de croire et l’indifférence ? Comment rendre l’Eglise jeune et vivante ? Non, en se modelant sur le mondialisme animé par l’esprit maçonnique. Non, en se libérant du soi-disant carcan de la Loi. L’Eglise ne sera jeune et vivante que si elle vit de Jésus ressuscité sous le souffle de l’Esprit Saint. L’évangile de ce samedi doit nous interpeller. Jésus souffre devant la désertion de beaucoup de disciples, qui trouvent intolérables que, pour avoir la vie éternelle, il faut manger sa chair et boire son sang. Jésus souffre, aujourd’hui, du manque de Foi de beaucoup de baptisés en sa Présence réelle et substantielle dans l’Eucharistie. Jésus souffre de voir marginalisés dans Son Eglise, ceux qui veulent la fidélité à l’évangile et à la Loi de Dieu. Ne soyons pas fatigués d’aller à contre-courant ! Prions l’apôtre Saint Jean, en ce jour où à Rome est fêté son martyre dont il n’est pas mort. La tradition de l’Eglise de Rome rapporte qu’il a été amené d'Ephèse à Rome, chargé de fers, sous l'empereur Domitien et condamné par le Sénat à être jeté dans l'huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l'actuelle Porte Latine. La tradition romaine conclut ainsi son témoignage : « Jean en sortit plus frais et plus jeune qu'il n'y était entré. Le fait est rapporté par Tertullien ». Puisse cette Fête de Saint Jean, Porte Latine, nous garder dans la sérénité : Dieu est Tout-Puissant, aucun évènement de notre histoire n’arrive sans Sa permission. Citons à nouveau cette conviction toujours actuelle de Mère Marie-Augusta : « Le temps presse. Les démons sont déchaînés à travers ce monde perverti. Les cœurs sont pleins de désirs de vengeance, de crimes horribles. Et cependant au milieu d'eux  s'élève droit, fort, impératif : l'Amour. C'est Jésus dans ses amis fidèles. Jésus a beaucoup d'amis sur la terre, mais combien sont faibles !» Notre-Dame des Neiges, obtenez-nous de faire partie des amis fidèles de Jésus et de la cohorte de votre Cœur Immaculé en témoignant courageusement de l’évangile et en exerçant l’apostolat irrésistible de l’Amour. Nous voudrions tellement hâter le triomphe de Votre Cœur Immaculé. Avec Saint Jean, Saint Jean-Paul II et tous les Saints de France, nous vous confions encore notre Nation, particulièrement aimée par Votre Fils et par Vous. Cette Nation est devenue, dans le plan de Dieu, la Fille aînée de l’Eglise. Saint Jean-Paul II, en juin 1980, est venu nous rappeler notre identité et notre mission. Cette mission nous ouvre aux autres Nations du monde. Si nous désirons ardemment la conversion de la France, ce n’est pas pour la replier sur elle, mais pour lui permettre d’exercer sa mission universelle : être éducatrice des autres Nations du fait de son Alliance avec la Sagesse éternelle, Alliance qui a été scellée, en la Fête de Noël 496 au moment du baptême de Clovis et de ses soldats Francs.

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