Ne soyons pas des chrétiens défaitistes, mais des disciples de Jésus convaincus !
14 mai 2017 : 5e dimanche de Pâques (P. Bernard)
Bien chers amis, l’Eglise, en ce 5e dimanche de Pâques, nous invite à méditer un important extrait du discours de Jésus après la Cène. Notre-Seigneur révèle à ses apôtres : « le Père est en moi et je suis dans le Père. Qui me voit, voit le Père ». Jésus, Seul, révèle le vrai visage de Dieu. Par le don de la Foi, nous connaissons l’intégralité du mystère de Dieu Trinité. Soyons fidèles à ce don et ne rougissons pas de Jésus et de son Eglise. Jésus disait encore : « Moi, Je suis la Voie, la Vérité et la Vie, personne ne va vers le Père sans passer par Moi». Aucun homme ne peut faire une telle affirmation, mais Jésus le peut, parce qu’Il est le Fils unique du Père, la Vérité en Personne, le Verbe. L’Eglise n’est pas orgueilleuse lorsqu’elle transmet la Vérité révélée. Elle accomplit tout simplement la mission que Jésus lui a donnée avant de monter au Ciel. Nous avons la responsabilité de transmettre à toutes les Nations l’évangile de la Vérité, parce que Jésus nous l’a commandé ! Jésus est la Vie parce qu’avec Son Père et l’Esprit-Saint, Il est le Créateur du monde et de l’homme. Le livre de la Genèse révèle cette Vérité révélée. Nos parents sont bien les procréateurs de notre vie humaine, mais nous ne devons pas oublier que Dieu le Père, par Son Verbe et dans l’Esprit-Saint, est le Seul Créateur de notre âme. Jésus, par Sa mort et Sa Résurrection, nous fait participer à une vie bien supérieure : Sa Vie divine, qui est Vie éternelle. Jésus, enfin, est la Voie ou le Chemin. Que signifie cette dernière image ? Depuis le péché originel, le Ciel était fermé aux hommes pécheurs. Le Verbe de Dieu, l’Eternel, a pris notre nature humaine dans le sein de la Vierge Marie. Il est devenu notre frère pour que nous devenions enfants de Dieu et participions à la Vie de Dieu en étant membres de Son Corps mystique par le baptême. Nul ne va au Père sans passer par Jésus, le Chemin ou la Voie, voilà ce que Jésus a voulu faire comprendre à ses apôtres en ce discours après la Cène.
Nous fêterons bientôt l’Ascension qui est l’accomplissement de ces autres paroles de Jésus : « Je pars vous préparer une place. Là où Je suis, vous y serez aussi ». L’espérance chrétienne trouve son fondement en Jésus mort pour notre rédemption, ressuscité pour notre justification et monté au Ciel pour nous ouvrir le Royaume céleste. N’ayons pas peur en ces temps troublés et croyons en Jésus : Il ne nous décevra jamais ! Saint Pierre, dans la 2e lecture, nous invitait à aller vers le Seigneur Jésus, la pierre vivante et à annoncer les merveilles de celui qui nous a appelés à son admirable lumière ! Participons plus activement à la nouvelle évangélisation et vivons de la joie de l’évangile. Saint Luc, dans la première lecture, nous a révélé l’action efficace de l’Esprit-Saint dans les 7 premiers diacres de l’Eglise, humbles et fidèles serviteurs de Jésus. Grâce aux apôtres et à ces diacres, la parole du Seigneur gagnait du terrain et le nombre des disciples de Jésus augmentait. Pourquoi ce qui s’est réalisé aux premiers temps de l’Eglise, ne se réaliserait-il pas aussi en notre temps ? Ne soyons pas des chrétiens défaitistes, mais des disciples de Jésus convaincus, qui, dans l’humilité et le respect des personnes, témoignent sans peur de l’évangile de la vérité, de la vie et de l’amour.
Au lendemain du 100e anniversaire de la première apparition de Notre-Dame à Fatima, remercions Dieu notre Père d’avoir permis à la Vierge Marie d’apparaître à Lucie, François et Jacinthe et de leur donner le plus grand message prophétique du vingtième siècle. Comme nous l’avons dit aux Foyers qui participent à notre récollection, le message prophétique de Fatima, c’est tout ce que la Vierge Marie a dit et fait en ses apparitions du 13 mai 1917 jusqu’au 13 octobre 1917. Oublier ou rejeter une partie du message, ce n’est pas transmettre fidèlement le message prophétique de Fatima. Nous vous invitons à lire en famille les mémoires de Sœur Lucie et à vous émerveiller devant la sainteté héroïque des trois enfants de Fatima. François et Jacinthe méritaient vraiment d’être canonisés. Nous sommes heureux de les nommer en ce dimanche au Canon de la Messe. C’est la raison pour laquelle nous prendrons le Canon 3. Saint François de Fatima, apprenez-nous à dire beaucoup de chapelets et à consoler le Cœur de Jésus. Sainte Jacinthe de Fatima, apprenez-nous à aimer davantage le Cœur Immaculé de Marie et à réparer les outrages contre son Immaculée Conception, sa conception miraculeuse, sa perpétuelle virginité, sa maternité divine. Sœur Lucie n’est pas encore canonisée, mais comment ne le serait-elle pas, elle qui a été fidèle apôtre de Notre-Dame de Fatima et si courageuse pour rappeler aux Papes et à l’Eglise les demandes de Jésus et de la Vierge Marie concernant la dévotion des premiers samedis du mois et la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ? Continuons à prier et à offrir pour sauver les âmes et hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. St Jean-Paul II, le 13 mai 1981, a été sauvé miraculeusement, c’était déjà comme un premier signe du triomphe du Cœur Immaculé de Marie. La chute du rideau de fer en a été un autre. Les nombreux cœurs de petits et de pauvres qui mettent en pratique le message de Fatima, en vivant l’évangile, sont aussi le troisième grand signe de ce triomphe. Mais ce triomphe doit arriver à sa plénitude par le temps de paix donné au monde. Prions, souffrons et offrons afin que ce temps arrive bientôt. Le Sang des nombreux martyrs du vingtième siècle et de ces 17 premières années du troisième millénaire prépare ce grand triomphe !
[space_40] => Homélie @ 27:50 :