Pourquoi avoir peur, Jésus n'est il pas le Fils de Dieu?

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Homélie du vendredi 6 février 2015, premier vendredi du mois

Le passage de la lettre aux Hébreux, en ce jour, est particulièrement riche. Il n’est pas possible de commenter tous les versets. Arrêtons-nous d’abord sur la dernière phrase, qui avait été choisie par Jean-Paul II comme thème du Grand Jubilé de l’an 2000 : Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, le même pour l’éternité. Soulignons le Nom donné aujourd’hui par l’auteur inspiré à Notre Sauveur et Seigneur : Jésus-Christ. Jésus est le Nom que l’ange a demandé à Saint Joseph de lui donner. Nous avons parlé de ce Nom, la semaine dernière. Jésus est vrai homme, fils d’Adam, fils d’Abraham, fils de David, fils de la Vierge Marie, membre de la grande famille humaine, notre frère. Le Nom de Jésus renvoie à l’histoire humaine.

Les quatre évangiles nous parlent davantage encore de Jésus. Ils sont historiques ! Jésus est aussi « le Christ » ou : « le Messie ». Nos frères aînés, membres du Peuple de Dieu, ne le reconnaissent pas comme tel. Les Musulmans, non plus d’ailleurs, mais ils Le considèrent comme un prophète. Seuls, les chrétiens, professent que Jésus de Nazareth est le Christ ! Le fondement de cette profession n’est pas la réflexion des premières communautés chrétiennes, mais la vie de Jésus, les paroles de Jésus, les actes de Jésus et sa sainteté personnelle. Pierre est le premier à avoir confessé que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Cette profession de foi, a dit Jésus, lui a été inspirée par Dieu le Père. Comprenons donc la difficulté de ceux qui ne remettent pas en cause l’existence de Jésus, la valeur de son enseignement et la cohérence de sa vie mais qui ne peuvent pas professer : Jésus est le Messie et, encore moins, Jésus est Seigneur à la Gloire de Dieu le Père ! Dire Jésus-Christ, c’est donc déjà proclamer une importante profession de Foi. En sommes-nous conscients ? Mais cette profession de Foi n’est pas encore suffisante. Le Messie attendu était le Prophète comparable à Moïse ou le Fils de David, mais personne ne pensait qu’Il serait la Personne divine du Fils Unique de Dieu ! Lorsque Pierre dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant », Il proclame bien la véritable identité de Jésus. Mais, entre ce qu’il proclame et ce qu’il comprend il existe une grande distance ! La première profession de Foi explicite en la véritable identité de Jésus ne sera donnée que le dimanche octave de Pâques par Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! Les apôtres, cependant, comme l’écrit Benoît XVI dans son livre sur Jésus, ont eu l’expérience de plusieurs « manifestations du divin » devant les grands miracles accomplis par Jésus : « qui est-Il donc pour que les démons et la mer lui obéissent ? » L’auteur de la lettre aux Hébreux partage la Foi de l’Eglise et c’est la raison pour laquelle il affirme que Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui pour l’éternité. Comment pourrait-il en être ainsi s’Il n’était pas la Personne divine du Fils unique de Dieu ? Aucun historien n’a écrit de Jules César ou de Napoléon qu’il était le même, hier et aujourd’hui pour l’éternité ! Seul, le Fils unique de Dieu en Personne, ayant assumé la nature humaine, peut être le même, hier, aujourd’hui et demain, parce qu’Il est vrai Dieu et vrai homme ! L’auteur sacré nous invite à imiter la Foi de ceux qui nous ont précédés et dirigés. Ils ont vraiment cru en Jésus. Ils ont cru en ces prophéties de l’AT qui trouvent leur parfait accomplissement en Notre-Seigneur et Sauveur : « le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Contre moi, que feraient les hommes ? ». Ils ont cru en la présence de Dieu à leurs côtés : « Jamais je ne te lâcherai, jamais, je ne t’abandonnerai ». Jésus a promis d’être avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps. Le croyons-nous ? Alors, pourquoi craindre, pourquoi avoir peur ?

Les martyrs du Japon sont aujourd’hui nos modèles. Quelle foi extraordinaire ! Quel enthousiasme pour Jésus alors qu’ils sont crucifiés et qu’ils vont mourir dans quelques heures ! Ils savent déjà qu’ils participent à la Victoire de Jésus-Christ ! Marthe Robin est aussi, en ce jour, notre grand modèle. Remercions-la, prions-la et supplions Dieu pour qu’elle soit bientôt béatifiée ! En ce premier vendredi du mois, nous demandons à la Vierge Marie qui a tant aidé Marthe de nous obtenir la grâce d’aimer Jésus comme Marthe l’a aimé. Il était vraiment le Bien-Aimé de son âme ! En Marthe Robin se vérifie la vérité des paroles de Jésus à Saint Paul : la Puissance de Son Cœur se déploie dans la faiblesse ! Marthe est celle, aux dires de Jésus, qui a participé le plus à la Passion après la Vierge Marie. Pendant 50 années, l’Enfer s’est déchaîné contre elle, mais la Vierge Marie était à ses côtés et Jésus souffrait et offrait en elle. Elle ne s’est jamais découragée ! L’Enfer n’a jamais pu la faire céder ! Marthe est si petite et si grande ! Remercions Jésus de nous avoir donné Marthe Robin et prions-la et remercions-la. Nous lui devons tant depuis le début de notre Fondation.

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