Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche !

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Homélie pour le 1er Dimanche de l'Avent - Année C

Dimanche 1er décembre 2024

Dans l'attente de la venue de Jésus...

Nous commençons le temps de l’Avent qui est un temps marial. En effet, nous attendons la naissance de notre Sauveur qui nous est venu par Marie et nous attendons aussi son retour dans la gloire qui doit lui aussi être préparé par Marie. Entre ces deux venues de Jésus, il y a une venue intermédiaire qui advient au fil du temps. C’est la venue de Jésus qui veut régner dans le cœur des hommes et cela aussi advient par Marie.

La destruction du Temple et de la ville de Jérusalem, le retour glorieux de Jésus

L’évangile de ce jour est tiré d’un grand enseignement de Jésus, appelé discours apocalyptique, où il nous donne comme une clé pour lire les signes des temps. Il y parle de la destruction du temple de Jérusalem, de la destruction de la ville de Jérusalem, de son retour dans la gloire.

L’évangile de ce jour parle plus directement du retour glorieux de Notre Seigneur à la fin du monde. Or au cœur de cette annonce faite par Jésus, il y a un passage qui n’est pas présent dans le lectionnaire. C’est Jésus qui déclare solennellement : « Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive ». Nous pouvons bien nous demander ce que cela veut dire, car les générations ont passé et le retour glorieux de Notre Seigneur n’est toujours pas advenu.

De fait, pour essayer de comprendre un peu ce que Jésus a voulu dire, il faut avoir présent à l’esprit que les annonces de Jésus dans le discours apocalyptique ont plusieurs réalisations au cours des temps.

- Nous avons mentionné la destruction du Temple. Celle-ci est advenue en l’an 70 lorsque les armées romaines ont détruit le temple de Jérusalem. Mais Jésus a aussi parlé de son corps comme du temple qui allait être détruit par la passion et qu’il reconstruirait par sa résurrection. Son corps méritait bien d’être appelé « temple », puisqu’il allait être offert sur la croix pour le vrai culte offert à Dieu le Père. Donc l’annonce de la destruction du temple dans le discours apocalyptique était aussi une annonce de la passion. Mais cela pouvait aussi signifier les différentes destructions de lieux de culte au cours des siècles.

- On peut dire la même chose de la destruction de la ville de Jérusalem : elle a eu lieu en 70 après Jésus-Christ, mais Jérusalem désigne aussi le peuple d’Israël et puis l’Église fondée par Jésus. Or l’Église a subi et continue à subir de nombreuses attaques qui visent sa destruction.

Il en est de même pour l’annonce du retour glorieux du Christ. Elle vise en premier son retour à la fin du monde pour le jugement dernier, mais Jésus a aussi plusieurs retours au cours des siècles : c’est la venue intermédiaire – entre Noël et la fin du monde – qui advient au fil du temps lorsque Jésus vient régner dans le cœur des hommes. Pour saisir un peu comment cela peut se réaliser, il est bon de relever une caractéristique importante du retour du Seigneur : il y a une très forte tribulation qui précède et aussi prépare un triomphe de la grâce.

- La tribulation est exprimée ainsi : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. »

- Quant au triomphe de la grâce, il est exprimé ainsi : « On verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »

C’est ainsi que, d’une certaine façon, le retour du Seigneur advient plusieurs fois au cours des siècles et toujours avec cette double caractéristique : une forte tribulation qui précède et prépare un triomphe de la grâce.

L’incendie et la réouverture de Notre Dame de Paris

Or nous vivons précisément une de ces périodes et peut-être avec une intensité jamais connue auparavant. En effet, l’Église est très attaquée et pourrait humainement être détruite. Mais Dieu la relèvera de ses cendres et prépare son rayonnement de sainteté de façon à ce qu’elle accueille tous les peuples en son sein.

Même s’il ne faut pas voir des signes partout, il n’est pas du tout interdit de voir un signe dans ce qui est advenu à la cathédrale Notre Dame de Paris.

L’incendie survenu le 15 avril 2019 durant la semaine Sainte a été terrible et ce n’est que d’extrême justesse que la destruction irréversible de la cathédrale a pu être évitée. Maintenant sa réouverture officielle est prévue pour les 7-8 décembre 2024 et la cathédrale est beaucoup plus resplendissante qu’avant l’incendie et elle attirera beaucoup plu de visiteurs et de pèlerins qu’avant.

Qui plus est, cette cathédrale est sous le patronage de la Sainte Vierge appelée « Notre Dame ». Cette appellation est très belle et très suggestive, elle indique le respect et la vénération pour celle qui est Notre Dame ! Elle engage aussi à une très grande confiance en sa protection, car Notre Seigneur écoute Notre Dame et il l’écoute tout le temps car elle lui parle tout le temps.

Nous pouvons voir là comme un signe du triomphe de la grâce que Jésus veut et va remporter dans son Église et par son Église, et que ce triomphe doit advenir par « Notre Dame » qui est Mère de l’Église. Que cela nous encourage à vivre habituellement dans le Cœur Immaculé de Marie pour travailler au Règne du Christ dans les âmes.

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