La mission est précisément la mesure de notre foi

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Homélie pour le 26ème Dimanche du Temps Ordinaire - B

Dimanche 29 septembre 2024

Pour se préparer au mois de la mission et du rosaire !

Les lectures de ce 26e dimanche sont bien à-propos pour nous préparer à vivre une bonne semaine et à entrer mardi dans le mois d’octobre. En effet, c’est le mois des missions avec la semaine de prière pour les missions. C’est aussi, ne l’oublions pas, le mois du rosaire que nous aurons à cœur de prier pour la paix dans le monde, pour l’Église et pour chacune de nos familles.

Il n’est pas rare de lire dans l’Évangile que les apôtres ont peur, ils n’osent pas interroger Jésus, surtout lorsqu’il annonce sa passion, sujet douloureux et délicat. Dans l’évangile de ce dimanche, c’est bien différent ! On n’hésite pas à interpeler Jésus sur le cas d’un homme qui fait des miracles sans appartenir à ceux qui le suivent. Mais Jésus répond : « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » Importante remarque de Jésus pour l’Église aujourd’hui. Par les sacrements du baptême et de la confirmation, nous sommes tous appelés à participer à la mission de l’Église pour faire connaître et aimer Jésus. Personne n’est inutile dans l’Église, tous les baptisés doivent se sentir concernés par l’urgence de la mission. Chacun est nécessaire à la croissance du règne de Dieu. Vous qui préparez votre confirmation, vous comprenez l’importance de ce sacrement. Déjà par le baptême, nous sommes rendus participants de la fonction prophétique de Jésus. Avec la confirmation et le don de l’Esprit Saint, nous pouvons, plus encore, nous devons témoigner par toute notre vie, au quotidien, de notre foi et de notre attachement à Jésus.

Pour le saint Pape Jean-Paul II : « La mission est précisément la mesure de notre foi. » Très certainement, cet homme de l’évangile, qui faisait des miracles, avait une grande foi en Jésus. Nous devons collaborer ensemble dans l’annonce de la Bonne nouvelle, sans rivalité, sans jalousie, sans esprit de concurrence mais dans l’amour et l’estime mutuelle. Nous avons besoin les uns des autres. Voilà ce que Jésus enseigne aux apôtres.

 Mais Jésus ne s’arrête pas là ! Il poursuit son enseignement avec des paroles que certains, aujourd’hui, qualifieraient sans doute de trop clivantes. En effet, Jésus exige une rupture radicale avec le péché. Il nous demande de nous séparer même de ce qui nous conduit au péché : les lieux, les occasions, les personnes, quand bien même nous y serions attachés comme à un membre de notre corps. Et quelle sévérité dans les paroles de Jésus sur celui qui scandalise un seul de ces petits qui croient en lui. Jésus parle de scandale, d’occasion de chute.

Il faut se demander en quoi consiste ce scandale, afin de l’éviter. Ce que Jésus désigne ici ne semble pas être d’abord les scandales que nous avons à l’esprit aujourd’hui – même si assurément ses paroles s’appliquent aussi à cela. Le scandale est d’un autre ordre : c’est ce qui vient contrecarrer la prédication de Jésus, ce qui mène à la perte de la foi. Ainsi, la menace est grande d'être dévié de Jésus, d’être détaché de lui. On peut être cause de scandale non seulement dans le domaine moral, mais encore et avant tout dans le domaine de la foi – foi et morale sont d’ailleurs liées. La première mission de celui qui se proclame disciple de Jésus est de parler comme lui, Jésus, a parlé. C’est d’être fidèle à la foi. Le contraire serait un scandale, c'est-à-dire une occasion de chute pour d’autres qui seraient alors entraînés dans l’erreur par notre faute. Ainsi, ce qu’il nous faut, ce sont des prophètes qui parlent de la part de Dieu et qui vivent selon la loi du Seigneur, dans la joie que procure cette loi de Dieu : la loi du Seigneur est joie pour le cœur, elle est sûre et rend sage les simples.

Par là nous rejoignons la première partie de cet évangile : si nous sommes unis en témoignant par la pureté de notre foi et par la pureté de notre vie, il n’y aura entre les disciples de Jésus aucune concurrence, aucune rivalité. Nous serons ensemble les témoins de l’Évangile, dans une fidélité totale aux paroles de Jésus, interprétées dans la continuité par le Magistère au long des siècles. Dès lors la seule demande à faire est celle même de Moïse entendue dans la première lecture : « Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! »

Vous, qui vous préparez à votre confirmation : avec la force du Saint Esprit, participez à la mission de l’Église en devenant de fervents disciples de Jésus et les nouveaux évangélisateurs dont le monde a besoin ! Priez, prions quotidiennement avec le chapelet et même avec le rosaire pour méditer avec le Cœur immaculé de Marie les mystères de la vie de Jésus. Cette prière toute simple nous aidera à vivre de Jésus pour ensuite témoigner de lui autour de nous.

Pour nous aider à être d’authentiques disciples, pour ne pas être occasion de chute, ayons plus souvent recours aux saints archanges, fêtés le 29 septembre.

Demandons au chef des milices célestes, à Saint Michel archange, lui dont la mission est de nous protéger dans le combat spirituel, de nous faire participer à son humilité, à son obéissance et à son énergie dans le combat.

Saint Gabriel veut nous revêtir de la force même de Dieu. Qu’il nous aide à ne jamais nous décourager en grandissant dans l’humble confiance.

Enfin, saint Raphaël est toujours là pour nous accompagner sur notre route. Demandons-lui de nous prodiguer les remèdes pour guérir des « blessures » spirituelles. Tout au long de nos journées, vivons en compagnie des saints anges pour qu’ils nous protègent et nous conduisent dans notre chemin de foi et dans l’annonce de l’Évangile, sous le regard de Notre-Dame.

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