Dimanche 31 mai : Foisonnement du XVIIe s.
Celui qui prophétise parle pour les hommes : il est constructif, il réconforte, il encourage.
Le XVIIème siècle est incontestablement le siècle des belles lettres. Ce siècle n’aurait cependant pas été aussi important s’il n’avait d’abord été préparé par de grands saints comme Saint François de Sales, Saint Vincent de Paul ou encore Sainte Jeanne de Chantal, dont la petite fille, Madame de Sévigné, sera connue pour être la chroniqueuse de la cour de Versailles par ses lettres à sa fille, Madame de Grignan. Dans cette France qui brille sur le monde avec le faste de la cour de Versailles et de son roi Soleil, Louis XIV, l’on y rencontre des hommes de foi, de lettres et de sciences qui ont joué un rôle majeur dans le façonnement de cette société. D’aucuns connaissent les célèbres Montesquieu, Descartes, La Fontaine, mais combien connaissent Bossuet, Fénelon, Pascal ou encore Racine et tant d’autres …
Aussi tâcherons-nous de vous les présenter. Sans être des Saints ces hommes ont malgré tout marqué leur temps.
La vidéo
Pour aller plus loin...
En ce jour de Pentecôte, rappelons la "nuit de feu" de Blaise Pascal. Dans la nuit du 23 novembre 1654, à l’âge de 31 ans, il prend conscience d’être habité par l’infini de l’amour de Dieu qui se révèle dans tout son être, et pas seulement dans sa raison. De cette expérience mystique, il conservera toujours sur lui un texte fait de phrases brèves qui traduisent son état d'esprit. Il écrit ainsi :
« Feu. Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants. Dieu de Jésus-Christ. Il ne se trouve que parmi les voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. Joie, joie, joie, pleurs de joie »