Lundi 1e juin : contexte historique du XVIIIe s.
Neuvaine du 19 avril au 19 juin 2020
en préparation à notre consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie
Le XVIIIe s. : dépasser la terreur de la Révolution
Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur...
"Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme." (Mt 11, 29)
En ce premier jour du mois du Sacré Cœur, notre neuvaine nous ouvre le XVIIIème siècle. 200 ans après le concile de Trente, La France est vraiment rechristianisée en profondeur. Cependant, traversée de courants philosophiques hostiles au christianisme, la Fille aînée de l’Église va entrer dans une période sombre, culminant dans la Révolution française, entraînant un déclin sans retour jusqu'à nos jours. Heureusement, "au milieu de crimes horribles s'élèvera alors droit , fort , impératif : l'amour ! Jésus dans ses amis fidèles". C'est ce que nous approfondirons aujourd'hui...
La vidéo
Pour aller plus loin...
Né juste avant la Révolution (en 1786), Saint Jean-Marie Vianney sera l'une des plus belles fleurs de la sainteté française, qui a contribué à maintenir la flamme de l'amour de Dieu dans le coeur des français.
Rappelons aujourd'hui son "acte d'amour" bien connu :
Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais la douce consolation de vous aimer.
Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d’expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin, plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.