6e jour : Garantir l'esprit de la fondation

En ce jour anniversaire de la mort de notre fondatrice, Mère Marie-Augusta, et à une semaine du grand vendredi saint, prions notre chapelet avec un ardent désir de suivre Jésus en route vers sa Passion, de le connaître, de l’aimer.

Dans notre méditation, nous continuerons à méditer sur ce que notre Fondateur a écrit sur l’esprit de la Famille Missionnaire de Notre-Dame.

Méditations du chapelet : mystères douloureux

1 – L'agonie de Jésus au jardin des oliviers

« Père, non pas ma volonté, mais la tienne » (Lc 22,42). La souffrance est bien ce qu’il y a de plus contraire à notre nature, disait Mère Marie Augusta ; mais en l’embrassant, Jésus nous montre qu’Il nous aime plus que Lui-même. La voie de la croix est celle de la vraie lumière. « Le langage de la croix est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu »

2 – La flagellation

« Sur mon dos, des laboureurs ont labouré et creusé leur sillon. » (Ps 129). Jésus veut avec nous une identification toujours plus grande. Pour Lui, un changement de peau ne suffit pas, nous dit Mère Marie Augusta. Il ne suffit pas de changer extérieurement : il faut nous revêtir de Jésus Lui-même, unir notre cœur à son cœur. Et pour nous revêtir du Christ, il nous faut quitter notre vêtement de chair, tourner notre regard vers Lui.

3 – Le couronnement d'épines

« Maltraité, il s’humiliait. Il n’ouvre pas la bouche » (Is 53,7). Notre nature humaine est toujours si prompte à parler, à juger, à justifier notre conduite. Apprenons de Jésus à être doux et humbles de cœur. Mère Marie Augusta disait : l’union de notre cœur à Celui de Jésus « nous permettra de ne pas cesser de faire la gloire du Père en adorant son Fils ».

4 – Le portement de la Croix

« Un fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules » (Is 9,5). Le pouvoir de Jésus, c’est sa Croix. Jésus est vrai roi, mais pas à la manière du monde. Il règne par le bois, il règne par la Croix. Mère Marie Augusta affirmait que « la participation aux souffrances de Jésus affaiblit physiquement, mais elle fortifie spirituellement ».

5 – La mort de Jésus sur la Croix

« L’un des soldats, de sa lance, perça le côté [de Jésus] et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. » (Jn 19,34). Jésus s’est vidé Lui-même, il s’est vidé pour nous remplir de sa vie divine. Il s’est laissé percer, pour nous ouvrir son cœur. Mère Marie Augusta nous rappelait que « notre bonheur profond nous vient du partage [que Jésus] nous fait de sa vie et de sa mort de Christ. »

Prier en direct - ou en différé - avec la communauté

Nous vous donnons rendez-vous ce soir à 17h30 pour la prière de la Neuvaine, que vous pourrez reprendre en différé (cf. vidéo ci-dessous) pour ceux qui ne pourraient pas être là !